« Je me casse, ça pue dans ce pays » écrit Jean Dujardin en pleine polémique Polanski

Par Ludovic Genin
1 mars 2020 20:23 Mis à jour: 1 mars 2020 20:23

La 45e édition des César aura été marquée par le prix de la meilleure réalisation décerné à Roman Polanski, pour son long-métrage « J’accuse ». Jean Dujardin, qui campe le Colonel Picquart dans le film, essuie des critiques sur les réseaux sociaux, certains l’accusant même de se rendre complice des crimes de viols et d’agressions sexuelles du réalisateur.

Rôle principal dans « J’accuse », dernier film de Roman Polanski, Jean Dujardin a visiblement conservé toute son amitié au réalisateur, accusé de viols par plusieurs femmes, mais primé pour son long-métrage aux Césars.

Dans la salle Pleyel, Adèle Haenel avait quitté la cérémonie lorsque le réalisateur avait été distingué du prix de la Meilleure réalisation, en déclarant « C’est une honte » et « Vive la pédophilie » en quittant la salle. Se préparant au scandale, l’équipe de « J’accuse » avait préféré ne pas assister la cérémonie.

Le lendemain, Jean Dujardin partage sur son compte Instagram une photo où on le voit, masque sur le visage, en équilibre sur un tapis d’aéroport. « Je me casse, ça pue dans ce pays », a-t-il commenté, en ajoutant un émoji malade et un qui pleure de rire. La référence pour être au coronavirus mais aussi à la polémique autour de « J’accuse ».

La veille, avant la cérémonie des César, Jean Dujardin avait commenté: « Je voudrais simplement rappeler que J’accuse est le titre d’un article assez célèbre d’Émile Zola, j’espère que cela ne gêne personne ? Bonne soirée ! », avait-il écrit avant d’ajouter : « En faisant ce film, j’ai cru, et je le crois encore, avoir fait plus de bien que de mal ».

Deux publications qu’il a ensuite supprimées.

Des publications soutenues par plusieurs célébrités, comme Alexandra Sublet, Richard Berry, Elie Semoun ou encore Emmanuelle Seigner, la femme de Polanski. Alessandra Sublet a commenté : « Étant donné que même quand on te like on passe pour des traîtres alors cette fois-ci je vais aussi laisser un commentaire ! double traîtresse du coup et bon voyage Jean ».

Toujours poursuivi par la justice américaine dans le cadre d’une procédure pour détournement de mineure en 1977, Roman Polanski est visé par une nouvelle accusation de viol. La photographe française Valentine Monnier affirme en effet avoir été frappée et violée par le cinéaste en 1975 en Suisse quand elle avait 18 ans. Son témoignage s’ajoute à une dizaine d’autres ces dernières années, pour des faits prescrits.

 

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