« J’ai le droit de dire la vérité quand on nous embrouille avec des mensonges d’État depuis des mois et si personne ne le dit, qui le dira ?, déclare le professeur Perronne à France-Soir.
Le jeudi 17 décembre, le professeur Christian Perronne, chef du service des Maladies Infectieuses et Tropicales de l’Hôpital Universitaire Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), a été convoqué par le directeur général Martin Hirsch de l’Assistance Public-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui a remis un arrêté mettant fin à ses fonctions de Chef de service pour des propos publics jugés « indignes de la fonction qu’il exerce ».
Invité à l’émission Défi de Vérité de France-soir, le professeur Perronne explique son entretien du jeudi matin et annonce avoir déposé un recours contre la décision de l’AP-HP auprès du Tribunal administratif de Paris, par l’intermédiaire de son avocat, Maître Thomas Benages.
« Je n’ai même pas été averti »
« Je ne suis pas diminué de mes fonctions de médecin, ni professeur d’université, mais sur des arguments que j’ai eus (…). Je n’ai même pas été averti », déclare-t-il. « Je me dis, Martin Hirsch aurait pu me convoquer devant la commission médicale de l’établissement, et j’aurai pu au moins m’expliquer ».
Pour le professeur Perronne, « on est rentré dans un monde politique, médiatique ou institutionnel qui est terrible, comment on peut radier un médecin de sa chefferie de service juste parce qu’il a eu des propos qui déplaisaient ? » « C’est un grand scandale, une atteinte directe à la liberté d’expression », souligne-t-il.
« Je sais que ma parole dérange »
De notoriété internationale, le professeur précise que depuis le début de la pandémie, il a toujours « tenu le même discours » et « çà, ça dérange beaucoup et l’on veut me faire taire. (…) Je sais que ma parole dérange et comme ils n’ont pas d’arguments scientifiques, tout ce qu’ils savent dire c’est que ‘Perronne dit n’importe quoi, Perronne a diffamé' », poursuit le professeur.
« La France aujourd’hui est digne de la Russie de Staline, quand on a plus le droit de s’exprimer. Je rappelle que la liberté de parole d’un professeur d’université est inscrit dans la loi de la République française ». « Il y a une forme de dictature que l’on vit dans une situation d’état d’urgence permanent, on ne peut plus s’exprimer, tous les collègues qui osent affronter ce que racontent les autorités sont condamnés ou mis en psychiatrie comme le Pr Fortillan, Raoult on l’attaque pour ‘charlatanisme », on est où aujourd’hui ? On n’a plus le droit de s’exprimer ? », s’interroge-t-il.
« Je continuerai à exercer… Je me bas pour mes malades »
Pas question pour Christian Perronne de baisser les bras. « Je suis toujours là, je suis toujours médecin, toujours le droit d’exercer et je ne vais pas me laisser ‘intimider’ par ces manœuvres qui ne sont pas dignes d’un État démocratique ».
M. Perronne se dit serein. « Je sais que je suis dans la vérité, s’ils veulent m’abattre, ils sont loin d’y arriver parce que je continuerai à me battre avec tous les Français qui sont derrière moi et je salue tous les Français qui commencent à ouvrir les yeux, je salue tous les malades, aussi bien tous les ‘malades de Lyme parce qu’on les a envoyés en psychiatrie aussi’, il n’y a pas que Fourtillon », dénonce le professeur.
« Je continuerai à exercer, je suis un médecin et je me bas pour mes malades et j’ai le droit de dire la vérité quand on nous embrouille avec des mensonges d’État depuis des mois et si personne ne le dit, qui le dira ? », conclut-il.
Une manifestation en soutien du Pr Perronne est prévue mardi 22 décembre à 13 heures devant l’hôpital de Garches (92).
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