Ce vendredi 22 septembre, le père de la jeune femme victime du viol avec actes de barbarie qui s’est déroulé le 4 août dernier à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), s’est confié au micro de BFMTV. Dans une déclaration poignante, il a assuré à sa fille qu’il serait toujours là pour la protéger.
Le 6 septembre dernier, Ludovic Loir – le père de la jeune femme de 29 ans sauvagement violée à Cherbourg par un homme de 18 ans – avait annoncé que sa fille était sortie du coma artificiel dans lequel elle avait été plongée depuis sa terrible agression. Ce vendredi, à l’antenne de BFMTV, il s’est exprimé sur l’état de santé de sa fille, saluant son courage dans cette redoutable épreuve.
« Pour moi c’est une évidence même, je la protégerai »
Pour le moment, même si l’état de santé de Mégane « s’améliore tout doucement », il reste néanmoins « préoccupant », non seulement en raison des « blessures physiques » mais aussi « psychologiques », a signifié Ludovic Loir à nos confrères.
« Ça va prendre encore des mois, voire des années pour que Mégane puisse retrouver une vie normale. Et je sais que Mégane retrouvera une vie normale parce que j’ai entièrement confiance en elle. Encore une fois elle est battante et courageuse, pour moi elle va s’en sortir », a-t-il assuré.
Souhaitant lui faire passer un message à l’antenne, il a poursuivi : « Jamais on va t’abandonner Mégane […]. On sera toujours derrière toi. […] On fera tout notre possible, ta maman, ton frère, tes sœurs, et puis moi-même, et puis tout le reste de la famille, on va t’entourer jusqu’au bout, voilà, y’a pas de questions à se poser. » « Pour moi c’est une évidence même. Je la protégerai. Quoi qu’il arrive je la protégerai et je peux te promettre qu’il ne t’arrivera plus rien, voilà », a-t-il certifié.
« Absence de soutien adéquat de la part du gouvernement »
Par ailleurs, dans un communiqué paru vendredi, il a dénoncé « l’absence de soutien adéquat de la part du gouvernement en réponse à l’agression » de sa fille, ajoutant : « Pendant plus de dix jours après les faits, nous avons été livrés à nous-mêmes. » Il estime qu’il est du « devoir de nos dirigeants de fournir un soutien et des ressources appropriées dans de telles situations ».
Auprès de BFMTV, il a pointé du doigt les « grosses failles » dans le système judiciaire et pénal, car l’agresseur de sa fille « n’aurait tout simplement pas dû être dehors ». « Ces gens-là doivent être enfermés pour ne pas nuire », a-t-il considéré, appelant à une « prise de conscience » de nos dirigeants.
À la suite de ce témoignage, le gouvernement a réagi par la bouche de la ministre déléguée à l’Égalité femmes-hommes, Bérangère Couillard. « Je me tiens à disposition de la famille si elle souhaite échanger avec moi, me rencontrer », a indiqué celle-ci à BFMTV. « J’ai tâché d’être à la hauteur et d’être présente pour la famille autant que possible », a-t-elle ajouté, plaidant avoir « tâché de respecter autant que possible la demande d’intimité qui m’a été retournée lorsque j’ai souhaité entrer en contact avec la famille ».
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