Sans surprise vendredi 1er septembre, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a annoncé sa candidature à la tête des Républicains, en soulignant dans Le Figaro sa « faculté à fédérer » sur une ligne « populaire et patriote ».
« Je serai candidat à la présidence des Républicains » car en l’absence de Laurent Wauquiez « beaucoup m’ont demandé de me présenter », affirme le sénateur de Vendée dont la candidature semblait imminente depuis quelques jours.
« Avec les militants, je veux bâtir ce grand parti de droite, populaire et patriote, qui manque aujourd’hui à la France », ajoute-t-il.
Assurant avoir « toujours cherché à rassembler », il précise n’être « candidat contre personne », notamment pas Éric Ciotti et Aurélien Pradié qui ont « toute légitimité à se présenter ». Tous trois participeront au campus des jeunes LR, ce week-end à Angers.
Mais « cette élection ne doit pas se transformer en un face-à-face entre deux camps qui joueraient la surenchère » car « dans notre état de faiblesse, un choc frontal pourrait nous briser », avertit-il.
« La capacité d’un chef ne se mesure pas seulement à son autorité, mais aussi à sa faculté à fédérer », ajoute Bruno Retailleau qui a engrangé des soutiens ces derniers jours : Gérard Larcher, François-Xavier Bellamy et Othman Nasrou (qui ont tous deux renoncé à se présenter), et même le sénateur Stéphane Le Rudulier, pourtant ancien porte-parole d’Eric Ciotti lors de la primaire.
« Nous ne serons jamais macronistes »
Sur ses axes de réflexion, il évoque un « changement complet » du système éducatif et plaide pour « plus de sécurité, moins d’impôts et d’immigration » avec sur ce dernier point un référendum « pour que le peuple français se réapproprie cette question existentielle ».
S’il juge de « bon sens » de ne pas faire « de l’obstruction systématique », il l’assure : « nous ne serons jamais macronistes ». « Je tendrai toujours la main aux électeurs de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour car je ne me résignerai jamais à ce que des Français sincèrement de droite nous aient quittés », ajoute-t-il.
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