A Sorgues dans le Vaucluse, Ludovic Reynaud est contraint de fermer sa boulangerie car ses factures d’électricité ont plus que triplé.
Ce 1er janvier risque d’avoir un goût amer pour Ludovic Reynaud. Cinq ans après avoir ouvert sa boulangerie, ce professionnel doit mettre la clé sous la porte, faute de moyens pour payer ses factures d’électricité devenues hors de prix.
« En l’espace de quelques mois, le montant est passé de 400 euros à 1 300 euros. Je suis dégoûté », s’indigne le boulanger sur Ici France Bleu, face à une telle augmentation.
Ce rêve est devenu un cauchemar
Située dans le quartier de Chaffunes à Sorgues, la boulangerie voit pourtant passer de nombreux clients qui auraient souhaité passer commande, comme chaque année, de leur galette des rois pour le mois de janvier.
« J’ai refusé de faire des galettes pour janvier parce que je serai fermé », explique Ludovic Reynaud, la boule au ventre. Car cette boulangerie était la concrétisation de son rêve.
« J’ai toujours rêvé d’avoir mon commerce depuis que je suis apprenti. Ce rêve est devenu un cauchemar. J’ai résisté au Covid, aux confinements mais là ce n’est plus tenable. EDF m’a achevé« , déplore le boulanger qui ne peut plus continuer à injecter ses économies personnelles afin de payer ces factures.
Mais, on le sait bien, à chaque fois qu’une boulangerie ou une école ferme, c’est un peu l’âme d’un quartier qui s’en va. Les clients ont ainsi tenu à rendre hommage au boulanger qui s’en va, avec des petits messages d’amitié.
En ce 1er janvier, Ludovic Reynaud n’a plus de commerce et espère pouvoir retrouver un emploi rapidement.
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