Le pape François a de nouveau souligné dimanche dernier que son déplacement en septembre dans la cité phocéenne ne devra pas être considéré comme une visite d’État, mais sera consacré à la question migratoire. Une nuance importante selon le souverain pontife.
« J’irai à Marseille, pas en France. » Le pape François avait déjà osé cette formule en juin. Sa venue dans la deuxième grande ville française les 22 et 23 septembre n’a pas valeur de visite d’État. Des propos qui avaient entrainé la gêne d’une partie des catholiques français.
Dimanche dernier, lors d’une conférence de presse dans l’avion le ramenant des JMJ de Lisbonne, il a persisté: « Je suis allé à Strasbourg (en 2014), j’irai à Marseille (les 22 et 23 septembre), mais pas en France », a lâché le jésuite argentin, tout en excluant avoir un « problème » avec notre pays. Ce distinguo, le pape François l’a répété pour mettre en relief la question migratoire, une pierre angulaire de son pontificat.
« La Méditerranée est un cimetière »
Si le chef du Vatican se rend à Marseille, c’est surtout et avant tout pour prendre part à un colloque avec des évêques venant de pays bordant la Méditerranée. « Le problème de la Méditerranée est un problème qui me préoccupe. C’est pour cela que je vais en France. Il est criminel d’exploiter des migrants. Pas en Europe, parce que nous sommes plus civilisés, mais dans les « lagers » d’Afrique du Nord », a-t-il expliqué au Figaro.
Ce colloque sert donc à « réfléchir sérieusement sur ce drame des migrants », a-t-il poursuivi. « La Méditerranée est un cimetière, mais ce n’est pas le cimetière le plus grand. Le cimetière le plus grand, c’est le nord de l’Afrique. Je vais à Marseille pour cela », a-t-il ajouté.
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