Yvon Berland, tête de liste de LREM dans les Bouches-du-Rhône, a menacé verbalement un journaliste des Échos à la suite de la publication d’un article sur l’état de sa campagne à Marseille. Suite à l’émoi médiatique, le candidat s’est excusé sur Twitter.
« Mon fil rouge, c’est l’éducation: tout part de là! », est l’un des slogans de campagne d’Yvon Berland, tête de liste soutenue par LREM aux élections municipales à Marseille. Profondément agacé par un article de presse, ce dernier n’a pas hésité à s’en prendre verbalement et par écrit à son auteur.
« Merci de cet article. Tu me donnes une telle énergie que je vais te mettre la tête dans le cul. Rendez-vous le 15 et le 22. » Voilà un des SMS envoyés au journaliste des Echos Paul Molga. Ce dernier venait d’écrire un article titré: « À Marseille, la campagne d’En marche n’accroche pas. »
« Tu me donnes une telle énergie que je vais te mettre la tête dans le cul. »
« Je vais te faire la peau »
« Ma réaction a assurément été à son endroit disproportionnée. »https://t.co/ZZo8iSVjl0— Julien Gossa (@JulienGossa) February 12, 2020
Le journaliste raconte à 20 Minutes avoir reçu de nombreux appels et textos agressifs de la part du candidat LREM après la publication de son article sur sa campagne à Marseille. « Ça a été très violent », relate le journaliste, qui affirme qu’Yvon Berland lui a notamment dit : « Je vais te faire la peau, j’ai la mémoire longue… On va se retrouver. »
Dans cet article, le journaliste Paul Molga relevait que la campagne d’En Marche « n’accrochait pas » et « peinait à séduire les électeurs, pour le moment », ajoutant que les « défections dans les rangs du mouvement présidentiel se multiplaient » et que les « sondages étaient peu encourageants ».
« J’ai exprimé auprès de ce dernier [@PaulMolga] une vive réaction ». Retrouvez mon communiqué de presse ⤵️ pic.twitter.com/ipI77jXFI0
— Yvon BERLAND (@YvonBerland) February 11, 2020
24h plus tard, Yvon Berland s’est excusé sur Twitter: « J’ai exprimé auprès de ce dernier une vive réaction, fruit du sentiment d’injustice qui m’a alors immédiatement saisi. Ma réaction a assurément été à son endroit disproportionnée. »
La rédaction des Echos s’était tournée vers le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini. Dans la presse locale, ce dernier a tenu à clarifier la position de son mouvement qui « ne cautionne pas ces propos ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.