Jean-François Piège répond à Emmanuel Macron à propos de son recadrage des restaurateurs

Par Emmanuelle Bourdy
23 mai 2020 16:44 Mis à jour: 23 mai 2020 16:44

Le chef étoilé Jean-François Piège n’a pas assisté à l’entretien d’Emmanuel Macron avec les restaurateurs, le 24 avril dernier, et il préfère que les choses se soient passées ainsi…

« Je n’ai pas participé à cette discussion, j’en suis content parce que le respect que l’on doit au chef de l’État, je ne sais pas comment j’aurais pu le garder », explique Jean-François Piège à Paris Match. Le président a en effet utilisé le mot « gaiement » au cours de la conversation, alors qu’il était question des prêts accordés par l’État, et l’utilisation de ce mot a fortement irrité le chef étoilé.

Lors de cette visioconférence le 24 avril, étaient réunis autour du chef de l’État les représentants de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme, des secteurs très durement touchés par la crise du coronavirus, d’autant plus que les bars et les restaurants sont toujours fermés actuellement. À un moment, le chef étoilé Philippe Etchebest a réclamé à Emmanuel Macron de bien vouloir mettre un « petit coup de pression » aux assureurs.

Le président a de suite recadré cette intervention de Philippe Etchebest. « On va se parler tous franchement, il ne faut pas non plus avoir des pudeurs de gazelle, comme diraient certains autres, avec les crédits d’État et parler de nationalisation. Ce qu’on est en train de faire collectivement et ce que vous acceptez quand même tous gaiement depuis le début de cette crise, c’est une nationalisation des salaires, des charges et le reste », a rétorqué le chef de l’État.

Une réponse qui n’était pas appropriée, aux yeux de Jean-François Piège. Invité de Quotidien ce jeudi, le chef étoilé est revenu sur l’usage du mot « gaiement » par le président lors de cet entretien du 24 avril.

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« Moi je ne trouve rien de gai là-dedans. Je n’ai pas l’impression qu’on nous ait laissé le choix. […] Mettre 75 ou 80 salariés au chômage partiel, il n’y a rien de gai », a déploré le chef étoilé. Il a ajouté : « Nous aujourd’hui, on a perdu toutes les marchandises quand on a fermé, tout ce qui est en location comme les fontaines à eau, ça continue à courir, les loyers ça continue à courir, les assurances elles ne sont pas là. Si on évalue aujourd’hui la perte, les prêts garantis de l’État, c’est super, mais c’est de l’argent qu’on nous prête et non qu’on nous donne […] On est dans une situation compliquée, ce n’est pas le moment de faire des reproches, mais il ne faut pas entendre dire qu’on accepte gaiement. »

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