Jean-Jacques Bourdin arrive sur Sud Radio dès le 29 août

Par Epoch Times avec AFP
26 août 2022 06:56 Mis à jour: 26 août 2022 10:30

Limogé en juin par le groupe Altice, maison mère de BFMTV et RMC, après des accusations d’agression sexuelle qu’il conteste, le journaliste Jean-Jacques Bourdin va faire son retour le 29 août sur Sud Radio, a-t-il annoncé mercredi sur les réseaux sociaux.

« Je suis tellement heureux de vous retrouver sur #sudradio dès ce lundi entre 10h30 et 12h30. Venez nombreux », a publié sur Twitter Jean-Jacques Bourdin, connu pour ses interviews offensives pendant ses 21 ans à l’antenne de RMC, RMC Découverte et BFMTV.

« Parlons vrai chez Bourdin »

Le journaliste, écarté depuis fin janvier du petit écran, revient à la tête d’une émission quotidienne de débats intitulée « Parlons vrai chez Bourdin » qui « donne la parole aux auditrices et auditeurs » et à des experts « pour commenter et décrypter l’actualité », détaille Sud Radio dans un communiqué.

« Des face-à-face sont également proposés pour mettre à l’honneur des opinions contradictoires avec la modération de Jean-Jacques Bourdin », ajoute la station.

Deux plaintes pour agression sexuelle

Ce retour en grâce contraste avec la chute précipitée du journaliste vedette de BFMTV/RMC après la révélation mi-janvier d’un dépôt de plainte pour agression sexuelle à son encontre par une ancienne collègue.

Une enquête judiciaire avait été ouverte dans la foulée, rendant difficilement tenable, en pleine campagne présidentielle, le maintien de l’intervieweur politique à l’antenne.

Parallèlement, le groupe Altice avait aussi diligenté une investigation en interne. Environ un mois plus tard, la journaliste Fanny Agostini, ancienne présentatrice météo de BFMTV-RMC, passée ensuite par « Thalassa », avait révélé à Mediapart être à l’origine de la plainte déposée pour tentative d’agression sexuelle.

Mi-février, une seconde femme avait déposé plainte pour agression sexuelle, harcèlement et exhibition sexuelle, pour des faits remontant à la fin des années 1980. L’enquête a été classée sans suite en avril pour prescription, le délai en la matière étant de six ans.

Le journaliste avait dénoncé « l’instrumentalisation publique de cette procédure » et déploré les « atteintes graves » à sa vie personnelle et professionnelle.

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