Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon est convoqué mardi par la police pour « répondre à une plainte pour injure » après ses propos dressant un parallèle entre le président de l’université de Lille et le nazi Adolf Eichmann.
« Mardi 24 septembre, je dois aller répondre à une plainte pour injure lancée par une ministre de Macron à propos de ma réaction à une conférence interdite à Lille », a-t-il écrit dimanche sur X.
Selon une source proche du dossier, il s’agit d’une convocation par la police dans le cadre d’une enquête préliminaire.
La sérénité des débats non garantie
Il avait évoqué le criminel de guerre nazi pendant la campagne pour les élections européennes, le 18 avril, lors d’un discours à Lille, organisé en pleine rue après l’annulations d’une conférence par le président de l’université. « Les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sérénité des débats » en raison de la montée « préoccupante » des tensions internationales après « l’escalade militaire intervenue les 13 et 14 avril au Moyen-Orient », en référence à l’attaque iranienne, avait indiqué l’université dans un communiqué.
Des élus LR, RN et Renaissance avaient également réclamé l’annulation de la conférence prévue le 18 avril. Un des motifs portait sur le logo de l’association figurant sur l’affiche de présentation de la soirée aux côtés des photos de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan. Il consiste en un territoire englobant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, recouvert du nom de l’association « Libre Palestine ».
« “Moi je n’ai rien fait” disait Eichmann.“Je n’ai fait qu’obéir à la loi telle qu’elle était dans mon pays”. Alors ils disent qu’ils obéissent à la loi et ils mettent en oeuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne », avait-il déclaré.
Fin avril, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau avait annoncé porter plainte contre l’ancien candidat à la présidentielle pour « injure publique ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.