À l’initiative du Dr Quedeville, le hashtag#JeNeMeConfineraiPas a rapidement pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux face à la possibilité d’un troisième confinement imminent de plus en plus certaine.
Lancé vendredi 22 janvier, le mouvement #JeNeMeConfineraiPas a connu un début fulgurant avec près de 40 000 tweets en moins de 24 heures.
« J’ai décidé de lancer cette initiative car j’estime disproportionnée la menace d’un nouveau confinement », explique le Dr Fabien Quedeville au média indépendant Bas les masques. « Ces mesures n’ont jamais montré d’intérêt sur l’évolution de l’épidémie. Les conséquences du confinement sont dramatiques à la fois sur les plans psychiques, économiques et sociaux. »
Pour certains, il s’agit d’un mouvement de désobéissance civile, mais le médecin généraliste assure : « Il ne s’agit pas ici d’un quelconque appel à la désobéissance, mais d’un appel à la réflexion. »
De nombreux internautes ont pourtant pris ce hashtag d’assaut afin de faire passer des messages de désobéissance civile tels que d’appeler à la fin du port du masque obligatoire et à la réouverture des bars, restaurants, cinémas et salles de spectacles.
Après s’être répandu aussi rapidement dans les premières 24 heures, il semble que le hashtag ait mystérieusement disparu et qu’il n’y ait plus de nouveaux tweets le comportant. En cette période où la censure des médias sociaux suscite de plus en plus de controverse, des internautes y voient une censure de ce mouvement naissant.
Parmi les arguments des personnes qui utilisent ce hashtag pour indiquer leur mécontentement face à un éventuel reconfinement, de nombreux internautes évoquent l’inutilité d’une telle mesure sanitaire lorsqu’on compare les résultats de la France à ceux des pays qui n’ont pas confiné.
Florian Philippot, président-fondateur du parti Les Patriotes, assure quant à lui que « le confinement détruit tout… sauf le virus » et préconise plutôt « prévention, traitement, arrêt de la fermeture des lits » d’hôpitaux dans un tweet contenant le hashtag #JeNeMeConfineraiPas.
D’autres avancent des arguments concernant la liberté de mouvement et l’atteinte à la santé mentale et physique, ou encore assurent que les mesures telles que le confinement n’ont rien à voir avec le virus.
Selon un article du JDD publié samedi 23 janvier en fin de soirée, le troisième confinement ne serait « plus qu’une question de jours », et « la décision est sur le point d’être prise ». Certaines sources haut placées au sein de l’exécutif auraient avancé la date de mercredi 27 janvier pour l’annonce des modalités d’un nouveau confinement par Emmanuel Macron dans une déclaration télévisée.
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