Le vice-président du Rassemblement national, Louis Aliot, a appelé mercredi 30 novembre les consommateurs « à ne pas fréquenter » les « enseignes qui distribuent » un jeu antifa que la Fnac a décidé de remettre en rayon mardi, après l’avoir retiré de la vente.
« J’invite le consommateur à être responsable et à ne plus fréquenter un certain nombre d’enseignes qui distribuent ce jeu » intitulé « Antifa » et édité par Libertalia, a lancé le maire de Perpignan sur RMC-BFMTV.
« Antifa, le jeu »: « Je n’irai plus à la Fnac tant que ce jeu sera dans les rayons », affirme Louis Aliot (@louis_aliot) pic.twitter.com/TryFU5FqxK
— BFMTV (@BFMTV) November 30, 2022
Jugeant que la Fnac l’avait retiré de la vente dans un premier temps pour « de bonnes raisons », il a avancé qu’elle avait ensuite « subi une pression, sûrement des syndicats à l’intérieur de la Fnac ». « Les consommateurs ne sont pas obligés d’aller acheter à la Fnac un certain nombre de produits », a-t-il développé.
Ce jeu avait été retiré de la vente par le groupe à la demande notamment du syndicat de commissaires de la police nationale (SCPN) qui l’accusait de « mettre en avant les antifas qui cassent, incendient, agressent dans les manifestations ».
Le 29 novembre, après avoir pris « le temps d’analyser en profondeur le contenu du jeu », la Fnac a estimé qu’« il ne comportait rien de nature à justifier un refus de le commercialiser ».
« Je n’irai pas à la Fnac tant que ce jeu sera dans les rayons et pourtant je suis un client de la Fnac », a insisté M. Aliot. Pour lui, les antifas « appellent à la violence » contre l’opposition de droite et « contre la police républicaine, contre l’État ». Ils veulent « mettre à bas l’État ».
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