La superstar de la gymnastique américaine Simone Biles a reçu le soutien de ses coéquipières, d’autres sportifs et de célébrités après s’être retirée du concours général par équipes aux Jeux Olympiques de Tokyo, évoquant des raisons psychologiques.
Championne hors norme à la vie personnelle marquée par de nombreuses épreuves, elle a notamment dit devoir « faire face à ses démons » et ne plus avoir autant « confiance » en elle qu’avant.
En rendant publiques ses fragilités, Simone Biles a rejoint un nombre croissant de grands sportifs, comme la star du tennis japonaise Naomi Osaka ou la légende de la natation américaine Michael Phelps, qui se sont confiés sur les façons de gérer le stress et les conséquences parfois écrasantes de leur succès.
« Les athlètes olympiques sont humains et ils font de leur mieux »
Parmi les soutiens de la gymnaste se trouve Aly Raisman, qui avait terminé deuxième derrière elle au concours général individuel des JO de Rio en 2016.
« Juste un petit rappel: les athlètes olympiques sont humains et ils font de leur mieux », a-t-elle tweeté. « C’est VRAIMENT difficile d’être au top au bon moment et de mener sa routine quotidienne sous une telle pression. Vraiment dur. »
Aly Raisman et Simone Biles font partie des gymnastes américaines qui ont témoigné contre l’ex-médecin de l’équipe féminine américaine Larry Nassar, condamné en 2018 pour abus sexuels sur des gymnastes.
Interrogée sur la pression qui pèse sur les sportifs, Aly Raisman a affirmé à la chaîne NBC que c’était « juste horrible », regrettant que « certaines personnes oublient parfois que nous sommes humains ».
Simon Biles mérite de « la gratitude et du soutien »
Simone Biles avait déclaré avoir « l’impression de porter le poids du monde sur (ses) épaules » mardi soir avant de se retirer au cours de l’épreuve par équipes, où elle a finalement remporté une médaille d’argent avec ses coéquipières.
« Simone, tu nous as rendu si fiers. Fiers de qui tu es en tant que personne, coéquipière et sportive », a tweeté Sarah Hirshland, directrice générale du Comité olympique américain (USOPC).
« Nous applaudissons ta décision de donner la priorité à ton bien-être mental avant tout et t’offrons le plein soutien et les ressources de Team USA », a-t-elle poursuivi.
Kerri Strug, gymnaste à la retraite et médaille d’or aux JO d’Atlanta en 1996 avec l’équipe américaine, a dit « envoyer son amour » à Simone Biles, accompagnant son tweet d’un emoji chèvre, « goat » en anglais, jeu de mots avec « GOAT » (« great est of all time »), soit le meilleur sportif de tous les temps dans sa discipline.
Si de telles déclarations peuvent, d’une certaine façon, ajouter à la pression déjà gigantesque, elles résument aussi l’opinion de nombreux Américains sur Simone Biles – avant ou après son retrait de l’épreuve.
Simon Biles mérite de « la gratitude et du soutien », a ainsi tweeté Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.
« Toujours la ‘GOAT’ (la meilleure, NDLR) et nous avons tous de la chance de pouvoir la voir en action », a-t-elle ajouté en félicitant l’ensemble de l’équipe de gymnastique.
« Championne un jour, championne toujours »
Le basketteur Karl-Anthony Towns a dit lui envoyer « de l’amour et des ondes positives ».
Mikaela Shiffrin, double championne olympique de ski alpin a recommandé à Simone Biles de « continuer à arborer son sourire car il est indéniablement doré. Toujours ».
« Championne un jour, championne toujours », a tweeté la légende philippine de la boxe Manny Pacquiao.
Le patineur artistique américain Adam Rippon a dit ne « pas pouvoir imaginer la pression que Simone a ressentie », rappelant qu’il était « facile d’oublier qu’elle reste humaine ».
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