Le sélectionneur de l’équipe de France, Hervé Renard, a estimé que les Bleues devaient « montrer autre chose pour être un peu plus regardées », après la victoire des Bleues face à la Colombie (3-2) lors du tournoi olympique à Lyon, où elles se font faites peur en seconde période.
« On a souvent l’habitude de dire que le foot féminin n’est pas assez regardé mais il faut montrer autre chose pour être un peu plus regardées car sinon les gens ne viendront pas au stade, il faut se regarder dans le miroir et se dire qu’on doit faire mieux sur la deuxième mi-temps », a commenté le sélectionneur de l’équipe de France, après le match, rarement aussi tendu.
Parfois le silence est plus fort que de crier
« Parfois le silence est plus fort que de crier, dire des mots qui peuvent blesser donc ce soir je vais m’abstenir de tout commentaire », a-t-il déclaré, alors que les Bleues menaient de 3 buts avant la pause, avant de concéder deux buts en seconde période.
Et à ses joueuses ? « j’ai rien dit, j’ai rien à dire », a-t-il répondu.
On va être positif, il faut retenir la victoire
Mais « on va être positif, il faut retenir la victoire », a-t-il ajouté, alors que les Bleues sont en tête du groupe A avec le Canada, qui a gagné contre la Nouvelle-Zélande.
« 45 premières minutes super, trois buts, beaux enchainements offensifs comme on n’a pas toujours été capables de le faire, un public qui s’enflamme », a-t-il poursuivi, évoquant la première mi-temps des Bleues, « mais le contraste en seconde est trop important ».
« Quand on est capable de faire cette première période, il faut faire un copier-coller et faire la même chose, on est rentré seulement deux fois dans la surface en seconde », a insisté le sélectionneur.
Elles ont été « capables de répondre au défi physique, cela veut dire que vous revenez en second avec un esprit plus tranquille, mais cela ne va pas avec cette équipe qui te marche dessus quand elle peut te marcher dessus », selon le coach.
Pour la double-buteuse Marie-Antoinette Katoto, « c’est trop tôt pour parler »: « la deuxième mi-temps, je ne saurais pas vous expliquer ce qu’il s’est passé, on ne va pas parler sous le coup des émotions ».
« A chaud, je ne peux pas vraiment vous dire, mais c’est clair qu’il y a eu quelque chose qui n’allait pas », a-t-elle glissé, « partagée » malgré son doublé.
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