Comme un air de déjà-vu. Thierry Henry, le sélectionneur de la France, victorieuse des Etats-Unis 3-0 à Marseille pour son entrée dans le tournoi de football de Paris-2024, a fait le parallèle avec le premier match des Bleus lors de la Coupe du monde 1998, remporté 3-0, à Marseille.
« Le match ressemblait fortement à celui contre l’Afrique du Sud » s’est rappelé Henry après la rencontre. « Les 20 premières minutes: dans la peur, dans le stress, dans l’émotion. Je peux comprendre mes joueurs, ça m’est arrivé aussi ».
En 1998, au Vélodrome de Marseille, les Bleus, pour leur entrée dans ‘leur’ Coupe du monde disputée à domicile, avaient balbutié leur football avant de dérouler face aux Bafana-Bafana.
Le public a su être patient et n’a pas cessé de nous encourager
Thierry Henry, alors joueur, avait inscrit le troisième et dernier but de l’équipe de France.
« Je n’ai pas voulu parler de 98 avant la rencontre », a encore dévoilé le sélectionneur olympique, parce que ce n’est pas évident: être à la maison, au Vélodrome, à Marseille, c’est beau, mais tu peux un peu t’oublier. C’est bien de sentir une émotion, mais il ne faut pas la subir ».
Henry n’a pas voulu mettre ce trop-plein d’émotion sur la jeunesse de son groupe, composé de joueurs de moins de 23 ans, plus trois autres, hors catégorie d’âge (Lacazette, Mateta, Badé).
« Regardez les Brésiliens lors de la Coupe du monde chez eux: c’étaient pourtant des joueurs expérimentés, avec beaucoup de sélections », a-t-il fait remarquer avant de remercier le public marseillais pour sa patience.
« C’est une partie d’échec: si le public commence à siffler quand tu essaies de construire quelque chose face à un bloc bas, ça peut t’inhiber encore plus. Il a su être patient et n’a pas cessé de nous encourager ».
Les Bleus d’Henry retrouveront le public marseillais le 30 juillet face à la Nouvelle-Zélande. Avant cela, ils auront affronté la Guinée à Nice le 27 juillet.
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