La Seine sera fermée au trafic maritime à Paris pendant « environ sept jours » avant la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet 2024, notamment pour les préparatifs de cet évènement inédit, pour la première fois hors d’un stade, a annoncé vendredi la préfecture de la région Île-de-France (Prif).
Cette fermeture a été décidée, « dans un souci de transparence et pour permettre aux acteurs du fleuve d’anticiper cette contrainte », a indiqué la Prif. Près de 300 navires de croisière traversent quotidiennement la capitale, sans compter le transport maritime, avec un trafic de céréales conséquent.
Les autorités continuent toutefois d’échanger « avec les différentes filières afin de trouver des solutions à leur poursuite de leurs activités », a ajouté la Prif.
La cérémonie d’ouverture des JO doit se dérouler entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna à Paris, mais le périmètre de la fermeture de la Seine n’est pas encore arrêté, selon une source proche des négociations.
Pour les répétitions de la cérémonie et l’installation des gradins
Le temps de fermeture devrait notamment servir aux dernières répétitions de la cérémonie mais aussi à l’installation des gradins devant accueillir les 100.000 spectateurs payants sur les quais bas de la Seine, selon cette source.
Pour l’instant, la jauge de spectateurs pouvant assister gratuitement à la cérémonie sur les quais hauts de la Seine n’a pas encore été fixée officiellement. Si le chiffre de 400.000 circule depuis plusieurs mois, il pourrait toutefois être revu à la baisse, selon plusieurs sources.
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré le 26 octobre sur BFM TV que « des réponses » sur la question des jauges de spectateurs des quais hauts de la Seine devraient être apportées « en novembre ».
Le bras de la Seine qui traverse le village olympique en Seine-Saint-Denis sera également fermé, mais lui pendant les JO. Le trafic sera alors reporté sur « un bras secondaire », avait expliqué début octobre le directeur général de Voies navigables de France (VNF). Une fermeture décidée « pour des raisons de sécurité », avait fait valoir le directeur général du comité d’organisation (Cojo) Étienne Thobois lors de la signature d’une convention avec VNF.
Les compensations éventuelles liées à ces fermetures sont discutées et effectuées par le Cojo, avait précisé Étienne Thobois. « L’idée, c’est de perturber au minimum les activités du fleuve », avait-il assuré.
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