Les stars de la musique Lady Gaga et Aya Nakamura, un hymne révolutionnaire à la sauce metal, un ballet bleu blanc rouge sur la Seine. Le directeur artistique Thomas Jolly avait promis des tableaux qui racontent un pays riche de sa « diversité », « inclusif », « non pas une France mais plusieurs France », célébrant « le monde entier réuni ».
Point de départ du show démarré à 19H30, qui entremêle sport, art et protocole olympique, un prologue préenregistré qui donne le ton. L’humoriste français Djamel Debbouze entre torche en main dans le Stade de France… qui n’accueille pas la première cérémonie d’ouverture prévue en ville !
Pour tenter de sauver la situation, il transmet la flamme à une autre icône française, Zinédine Zidane. Au son d’une musique d’un film de Jacques Tati, l’ancien N.10 des Bleus s’embarque dans une odyssée parisienne, métro compris.
Le parcours de la flamme va entraîner le spectateur à travers les plus beaux sites du cœur de la capitale française.
Le tableau inaugural festif, pétille, célébrant un Paris enchanté et ludique. Apparaît la première star de la soirée : Lady Gaga, en bustier et traîne Dior. Elle entonne Mon truc en plumes, titre emblématique du music-hall français, de Zizi Jeanmaire, une des voix d’un Paris gouailleur et canaille.
Aya Nakamura, blonde pour l’occasion, portant une robe à plumes dorées avec des spartiates, a chanté aux côtés de la Garde républicaine et a fini sa performance au garde à vous, comme ses danseuses.
Elle a chanté un medley avec deux de ses tubes, Pookie, Djadja, et un standard de Charles Aznavour, For me Formidable, dont on fête cette année le centenaire de sa naissance.
Pour la première fois, la cérémonie olympique prend place hors d’un stade, sur six kilomètres le long de la Seine, jusqu’à la Tour Eiffel où aura lieu le final.
La cathédrale Notre-Dame, qui doit rouvrir en décembre après son gigantesque incendie en 2019, a aussi été à l’honneur, lors d’une séquence chorégraphiée notamment sur ses échafaudages, rendant hommage à tous les corps de métiers impliqués dans sa reconstruction.
Le récit, qui mêle certains clichés (le french cancan des danseuses du Moulin Rouge, croissants…), n’oublie pas l’Histoire de France, notamment la Révolution française et l’œuvre de Victor Hugo – Les Misérables, Notre-Dame de Paris – et mêle arts académiques et culture pop.
Le spectacle a été conçu dans le plus grand secret, avec l’aide d’un logiciel recréant la Seine et ses rives, puis en répétant sur des bases nautiques et dans de très grands hangars.
Pendant ce show, les berges, les ponts et les toits ont été pris d’assaut par quelque 2000 artistes (danseurs, musiciens, comédiens, jongleurs, acrobates…), parmi lesquels le danseur étoile Guillaume Diop.
Dans le même temps, environ 7000 athlètes, représentant les nations participantes, défilent sur 85 bateaux aux couleurs de leur délégation, les Grecs d’abord sous un rideau de jets d’eau et de feux d’artifice bleu blan rouge. Les Français seront derniers.
Pour ce spectacle tout en folie des grandeurs, près de 80 écrans géants ont été installés sur les quais à destination des quelque 320.000 spectateurs, réfugiés sous parapluies et ponchos. Un milliard d’autres la suivent à la télévision.
Une pluie battante est de la fête. Il pourrait tomber, en un peu plus de trois heures, l’équivalent de huit à dix jours de précipitations pour un mois de juillet, selon des météorologistes.
Les deux tiers du show se tiennent à la lumière du jour. La tombée de la nuit sera assurée par Thomas Dechandon, qui a signé les lumières de l’opéra-rock Starmania, mis en scène par Thomas Jolly en 2022. Puissants faisceaux lasers balayant la Tour Eiffel en vue !
La cérémonie se terminera par l’allumage de la vasque olympique au jardin des Tuileries. Le suspense plane sur le dernier porteur de la flamme.
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