SPORT

JO-2024 : le Botswana fête son sprinteur Letsile Tebogo, son premier médaillé d’or

août 14, 2024 7:15, Last Updated: août 14, 2024 7:16
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Le Botswana a fêté mardi le retour de son sprinteur Letsile Tebogo, qui a apporté au pays d’Afrique australe la première médaille d’or olympique de son histoire en remportant le 200 m à Paris.

Le jeune homme de 21 ans est arrivé à l’aéroport de Gaborone en début d’après-midi, salué par des centaines de fans en T-shirts bleu ciel et noir, couleurs du drapeau, et des danseurs traditionnels, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Familles, enfants et grands-parents ainsi qu’une multitude de jeunes gens ont applaudi et chanté, avant de se diriger vers le stade national pour prolonger les célébrations.

Ce mardi après-midi a été décrété férié

Ce mardi après-midi a été décrété férié, tout comme vendredi dernier, pour savourer la « sensation du Botswana », qui a décroché l’or sur le 200 m ainsi que l’argent dans le relais 4×400 m, portant à quatre le nombre total de médailles olympiques de l’histoire du pays.

Le président a esquissé quelques pas de danse 

Le président Mokgweetsi Masisi, en blazer bleu clair et cravate assortie, a esquissé quelques pas de danse sur le tarmac sous le parapluie qu’un assistant portait pour le protéger du soleil, avant de saluer le retour de l’équipe olympique.

Tebogo, lunettes de soleil et sweat à capuche bleu ciel, a reçu un bouquet de fleurs, s’est allongé sur le tapis rouge et frappé joyeusement dans ses mains pour accompagner les danseurs en peaux de bête.

Le Botswana, qui compte 2,3 millions de citoyens, avait remporté sa première médaille olympique en 2012 avec l’argent de Nijel Amos au 800 m à Londres. Son équipe masculine de relais 4×400 m avait obtenu le bronze aux Jeux de Tokyo 2020.

Letsile Tebogo est devenu le premier Africain à remporter le demi-tour de piste aux JO en devançant, en 19 sec 46/100, nouveau record d’Afrique à 27 centièmes du record du monde du Jamaïcain Usain Bolt (19.19), les Américains Kenny Bednarek et Noah Lyles.

Il n’était pourtant pas arrivé aux JO dans les meilleures conditions, très affecté par le décès de sa mère il y a quelques mois. Sur ses pointes victorieuses figuraient sa date de naissance, en hommage.

« Je la porte avec moi à chaque foulée sur la piste, ça me donne une grande motivation », avait-il expliqué.

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