Le PDG de LVMH Bernard Arnault a confirmé jeudi qu’un contrat était « en discussion » après des mois de rumeurs sur la possibilité pour le géant français du luxe de devenir sponsor de premier rang des Jeux olympiques de Paris en 2024.
« Le contrat dont vous parlez n’est pas signé. Il est en discussion et comme toute discussion, il peut se terminer par une signature ou non », a déclaré Bernard Arnault, interrogé sur le sujet par un actionnaire lors de l’assemblée générale de LVMH.
Une arrivée très attendue
L’arrivée du numéro un mondial du luxe comme sponsor de premier rang, aux côtés de cinq autres ayant déjà signé (BPCE, Orange, EDF, Sanofi et Carrefour), est très attendue. Avec près de 80% du budget sponsoring atteint fin 2022 selon le comité d’organisation (Cojo), l’arrivée d’un dernier sponsor dit partenaire de rang 1 ou partenaires premium (après BPCE, Sanofi, EDF, Orange et Carrefour), dont le ticket d’entrée est estimé entre 100 et 150 millions d’euros, soulagerait les organisateurs. Le budget du Cojo (qui représente seulement une partie du budget total) repose sur les recettes de billetterie, celles des sponsors et une contribution du Comité international olympique (CIO).
À 96% d’origine privé, il est passé à 4,4 milliards d’euros fin 2022, une hausse de 10% pour moitié due à l’inflation. Il a gonflé de 600 millions d’euros depuis 2018. Les sponsors des JO se divisent en plusieurs catégories, selon leur niveau de participation : partenaires mondiaux (membres du programme TOP du CIO), partenaires premium, partenaires officiels, supporteurs officiels. Parmi les partenaires mondiaux figurent une quinzaine de groupes dont Airbnb, Alibaba, Coca Cola, Intel, Samsung ou Toyota.
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