JO : 2300 personnes restent à embaucher dans la sécurité privée, affirme le préfet d’Île-de-France

Par Epoch Times avec AFP
9 juillet 2024 11:50 Mis à jour: 10 juillet 2024 11:55

Il reste 2300 personnes à embaucher dans la sécurité privée pour les Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), sur un vivier de 8000 personnes tout juste formées ou en cours de formation, a indiqué mardi le préfet de la région Île-de-France.

Sur un besoin de 22.000 recrutements, la fourchette haute annoncée par les organisateurs, « on en est à 21.000 personnes » recrutées ou « en cours de recrutement », a dit Marc Guillaume lors d’une rencontre avec des journalistes.

« Donc il en manque encore 925 », total auquel il faut selon lui ajouter « 1400 personnes à trouver en no-show », c’est-à-dire pour pallier les « défaillances individuelles » de dernière minute.

Un objectif d’effectifs à 120% pour chaque entreprise

Il fixe pour cela l’objectif d’effectifs à 120% pour chaque entreprise concernée, une centaine au total. À titre de comparaison, « à la Coupe de rugby (2023), il y a eu 7% de no-show, et à Londres (JO-2012) 20-25% », a-t-il indiqué. Pour pourvoir ces 2300 postes, « on a 4000 personnes déjà formées, non encore embauchées » plus « 4000 personnes en formation ». « Il reste 17 jours de travail » pour transformer ce « vivier » de 8000 personnes formées en embauches, a ajouté le représentant de l’État.

La question de la sécurité privée préoccupe depuis des mois le comité d’organisation des JO, qui a évalué le nombre nécessaire d’agents de sécurité entre 18.000 et 22.000 au plus fort de l’événement sportif mondial.

Fin juin, le préfet de police Laurent Nuñez avait assuré qu’il n’y aurait « pas de substitution » de la sécurité privée par l’armée ou les forces de l’ordre lors des Jeux. Il avait néanmoins indiqué que lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, la police et la gendarmerie assureraient « un certain nombre de missions qui, sur d’autres sites, peuvent être assurées par de la sécurité privée ».

Mardi, Marc Guillaume s’est félicité que l’État, qui a investi 68 millions d’euros et appelé « un peu moins de 200.000 personnes » à ce sujet, ait relevé ce « défi colossal ». « Le défi initial c’était 20.000. On va avoir formé 26.500 personnes », a-t-il souligné.

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