Tara Davis-Woodhall, sacrée championne olympique du saut en longueur il y a quelques semaines, vient de féliciter son époux, Hunter Woodhall, aux 400m des Jeux Paralympiques.
Ils sont peut-être le couple le plus glamour de ces Jeux de Paris, lesquels ont pourtant connu de belles déclarations d’amour et des demandes en mariage.
Eux sont déjà mariés et partagent leur quotidien d’athlètes de haut niveau sur les réseaux sociaux. Car Tara et Hunter Woodhall partagent tout : « On s’entraîne ensemble, on mange ensemble, on récupère ensemble, raconte Hunter sur Le Parisien. Quand on disait aux gens qu’on avait pour objectif d’avoir deux médailles d’or cet été, beaucoup nous disaient qu’on était fous. Tous les jours on s’est entraînés, on a tout donné, et voici le résultat. »
Alors qu’il n’était qu’un bébé, Hunter Woodhall a été diagnostiqué d’une hémimélie fibulaire, une malformation congénitale des membres qui se caractérise par l’absence partielle ou totale de péronés. À seulement onze mois, il a dû être amputé de ses deux jambes, mais le sport a quand même fait partie intégrante de sa vie.
Basket, lutte, football américain… C’est finalement sur les pistes de courses que le jeune homme va briller, même face à des compétiteurs valides. C’est lors d’une de ces compétitions régionales organisées entre lycées, en 2017, que le sprinteur de 18 ans fait la connaissance de Tara Davis, une athlète de saut en longueur. « Mince, cette fille est super. Je vais l’épouser ! » expliquait-il avoir ressenti, dans une vidéo sur YouTube.
Pour Tara aussi, c’est le coup de foudre et une belle romance débute entre les deux jeunes gens qui deviennent inséparables, dans le sport comme dans la vie. En 2022, après une participation aux Jeux olympiques de Tokyo, le couple s’est dit oui et compte plus d’un million de followers sur Instagram, relatant, entre autres, leur vie de sportifs de haut niveau.
« Je voulais juste tout donner »
Alors, le 8 août dernier, lorsque Tara Davis-Woodhall décrochait l’or en saut en longueur à Paris avec un record de 7,10m, sa première réaction est de se jeter dans les bras de son mari. « Oh mon Dieu, bébé, tu es championne olympique ! » s’enthousiasmait le sprinteur. Tara, en pleurs, lui confiera alors que c’était « la compétition la plus dure de [sa] vie ».
Un mois plus tard, c’est au tour d’Hunter de se lancer sur les pistes parisiennes. Si lundi, le sprinteur n’est arrivé que 6e au 100m, vendredi, le sacre a été au rendez-vous pour le 400m.
« Je voulais juste tout donner, raconte Hunter sur Le Parisien. Je voulais montrer aux personnes ce que sont les Jeux paralympiques, ce dont les athlètes sont capables. L’atmosphère était incroyable, l’ambiance aussi, je suis juste reconnaissant pour ça. »
Tara, installée dans les tribunes lors de la performance de son mari, a pu savourer cette victoire : « D’être de l’autre côté, ça fait du bien et encore plus avec une médaille d’or à la fin, confie-t-elle sur Le Parisien. J’étais stressée pour le 100 m mais aujourd’hui, j’avais juste hâte. J’encourageais Hunter avec nos amis et nos familles. Et quand il est arrivé vers moi, j’ai cru que j’étais en train de rêver. Je me disais mais : Waouh, que se passe-t-il. Je ne pouvais pas croire que la course était déjà finie. »
Le couple star de ces JO de Paris aura ainsi fait vibrer le public et on espère les revoir avec le même enthousiasme aux prochains Jeux de Los Angeles.
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