John Kerry pourrait avoir violé la loi américaine en conseillant l’Iran à propos de l’accord sur le nucléaire

23 avril 2019 10:42 Mis à jour: 23 avril 2019 10:43

Le 22 avril, le président Donald Trump a laissé entendre que l’ancien secrétaire d’État John Kerry pourrait avoir violé la Loi Logan en conseillant l’Iran.

« L’Iran est en train de recevoir de très mauvais conseils de John Kerry et de personnes qui l’ont aidé à mener les États-Unis à un très mauvais accord sur le nucléaire iranien. Grosse violation de la loi Logan ? » Trump a écrit sur Twitter le 22 avril.

Dans les mois qui ont précédé le retrait de Trump de l’accord nucléaire iranien, John Kerry s’est engagé dans une campagne de diplomatie parallèle afin de tenter de sauver l’accord, selon le Boston Globe.

Dans le cadre de ses efforts, il a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, le président allemand Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, haut fonctionnaire de l’Union européenne, selon une source anonyme. John Kerry a également fait pression sur les membres du Congrès, selon le rapport.

Les efforts de John Kerry sont peut-être en violation de la Loi Logan, une loi de 1799, qui criminalise les négociations non autorisées avec des gouvernements étrangers qui ont un différend avec les États-Unis. Seules deux personnes ont été inculpées pour avoir violé la loi, l’une en 1802 et l’autre en 1852.

Les médias grand public et les opposants à l’administration Trump ont déjà fait mention à cette loi en accusant Michael Flynn, alors conseiller à la sécurité nationale, d’avoir violé la loi Logan, affirmant qu’il n’était pas autorisé à parler à l’ambassadeur russe Sergey Kislyak avant l’inauguration. Michael Flynn n’a jamais été reconnu coupable d’avoir violé la loi. Mais il risque toujours d’être condamné après avoir menti au FBI.

Le 15 avril, le groupe de surveillance conservateur Judicial Watch a poursuivi le département d’État en justice, pour avoir enregistré des communications entre John Kerry et des responsables du département d’État, et des réunions entre John Kerry et des responsables iraniens à propos de l’accord avec l’Iran.

« John Kerry n’a pas été élu président, il devrait donc éviter toute collusion avec l’Iran et d’autres gouvernements étrangers pour saper la politique étrangère des États-Unis », a déclaré le président de Judicial Watch, Tom Fitton.

Notre procès a pour but de découvrir non seulement ce que faisait John Kerry, mais aussi de découvrir qui, à l’intérieur de la « résistance » du Deep State américain, coordonnait les efforts clandestins de John Kerry pour saper la politique du président Trump sur l’Iran.

M. Trump a évoqué la possibilité d’une violation de la part de Kerry après que la Maison-Blanche a annoncé qu’elle n’accorderait pas de dérogation aux sanctions sur le pétrole iranien aux plus gros acheteurs, dont l’Inde, la Chine et le Japon. L’objectif de Trump est de ramener les exportations pétrolières de l’Iran à zéro, afin de forcer le régime à abandonner ses programmes nucléaires et de missiles, à cesser de financer le terrorisme islamique radical et à mettre fin aux violations des droits humains, entre autres choses.

La nouvelle de la fin imminente des dérogations a déclenché une flambée des prix du pétrole. La Maison-Blanche a déclaré qu’elle travaillait avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour augmenter la production afin de compenser les pertes d’approvisionnement de l’Iran.

« L’Arabie saoudite et d’autres pays de l’OPEP vont plus que compenser la différence de flux pétroliers dans nos sanctions maintenant complètes sur le pétrole iranien », a écrit M. Trump sur Twitter.

En septembre 2018, les États-Unis ont devancé la Russie et l’Iran pour devenir le premier producteur mondial de pétrole brut pour la première fois en près de deux décennies.

M. Kerry a déclaré au Congrès en 1971 qu’il avait rencontré des communistes vietnamiens pour discuter de la façon d’arrêter la guerre du Vietnam. John Kerry n’est devenu un représentant élu que plus d’une décennie après cette réunion.

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