Le chef de l’Etat aurait dénoncé le traitement du mouvement des « Gilets jaunes », qui a fait éruption le 17 novembre pour réclamer plus de justice sociale et de démocratie participative. « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député ! », aurait-il ironisé.
Pourtant Emmanuel Macron promettait jeudi dans une interview « off » avec une poignée de journalistes reçus à l’Élysée de surveiller à l’avenir ses « petites phrases ». Emmanuel Macron leur avait assuré qu’il y ferait désormais très attention.
« Cela suppose une conversion personnelle, dit-il, en jugeant que « dans le système où nous vivons, cette franchise n’est peut-être plus possible ». Et même si son intention était de faire preuve de sincérité, son « statut de président rend sans doute cette parole asymétrique », reconnaît-il.
Dans cette interview informelle convoquée par le président, Emmanuel Macron disait ne pas être un grand fan des chaînes d’information en continue. C’est dans ce contexte que le chef de l’État a critiqué ces médias, où « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député ! ».
Pour la porte-parole du parti Les Républicains (LR) Lydia Guirous, « les Français veulent de l’écoute et de la considération, Macron leur sert encore du mépris avec ses propos Jojo avec un gilet jaune ».
Pour le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure « la République c’est précisément de penser que ‘Jojo’ mérite la même considération qu’un député ou un ministre. Et même qu’il peut devenir l’un ou l’autre ».
Le président a aussi reconnu que ce mouvement des Gilets Jaunes l’avait scarifié : « J’ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m’a scarifié ». « Si être gilet jaune, ça veut dire qu’on est pour que le travail paie plus et que le Parlement fonctionne mieux, alors je suis gilet jaune » a-t-il ajouté. Difficile parfois de s’y retrouver…
LG avec AFP
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