Les organisateurs ont demandé que les 12 judokas israéliens engagés à l’Abu Dhabi Grand Slam (26-28 octobre) n’arborent pas les lettres ISR sur leur kimono et que l’hymne israélien ne soit pas joué en cas de victoire, a indiqué le ministère israélien des Sports.
Ces exigences « vont à l’encontre du mandat des fédérations sportives internationales, dont le but essentiel est de séparer la politique et le sport », a protesté la ministre des Sports dans une lettre adressée au président du Comité international olympique.
« Tout pays qui a le privilège d’accueillir une compétition internationale est tenu de permettre aux athlètes de représenter leur pays de façon honorable et d’assurer leur sécurité », a ajouté Miri Regev dans cette lettre rendue publique lundi.
Les judokas israéliens se rendront bien à Abou Dhabi, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la ministre des Sports, qui elle ne fera pas le déplacement.
En 2015, la Fédération israélienne avait accepté les conditions du tournoi d’Abou Dhabi et ses judokas avaient porté des kimonos aux couleurs de la Fédération internationale.
Aucun commentaire n’a été obtenu du côté des Émirats Arabes Unis, pays qui ne reconnaît toujours pas l’existence Israël.
La participation d’athlètes israéliens à des compétitions internationales donne régulièrement lieu à des réactions hostiles et des décisions de boycott de la part d’organisations ou de sportifs arabes ou musulmans.
Aux jeux Olympiques de Rio en 2016, le judoka égyptien Islam El Shehaby avait refusé de serrer la main de son vainqueur israélien, Or Sasson.
Le judo est une discipline phare en Israël et lui a rapporté deux médailles des JO-2016 (en bronze, dont une pour Sasson).
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