« Qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au Smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ? Et puis si on est au Smic, il ne faut peut-être pas divorcer non plus dans ces cas-là. » Ces propos, Julie Graziani, éditorialiste au magazine L’Incorrect, les a tenus lundi sur le plateau de 24H Pujadas sur LCI.
Malgré les critiques, la polémiste a assumé ses propos. « Je mets les points sur i. Chacun est responsable de ses parcours de vie. Tu as fait le mauvais choix de boulot, tu as fait le mauvais choix de mec, tu assumes. Ce n’est pas à l’État d’arranger tes problèmes », avait-t-elle notamment tweeté le 4 novembre.
Pour écrire finalement le 7 novembre: « Je cesse ma collaboration avec le magazine L’Incorrect. Effectif dès aujourd’hui. »
Sur son site internet, L’Incorrect a confirmé la fin de sa collaboration avec Julie Graziani. « Après un délai de réflexion raisonnable, lui laissant à la fois le temps de revenir à la raison et de s’échapper hors la meute médiatique dans la dignité, la rédaction de L’Incorrect a décidé qu’en aucun cas Julie Graziani ne pouvait plus la représenter, à la télévision ni ailleurs, sur les réseaux sociaux ou dans quelques médias », a écrit Jacques de Guillebon, le directeur de la rédaction.
« Depuis ce triste passage, et malgré nos conseils et objurgations, Julie Graziani n’a pas pris conscience le moins du monde du caractère scandaleux de ses mots, et au contraire s’enferre dans un dédain plus que macronien pour ceux qui ne sont rien », a-t-il aussi déclaré.
Le magazine précise également que Julie Graziani n’a « par ailleurs jamais été salariée du journal ».
Lundi 4 novembre, invitée de l’émission « 24 Pujadas » sur LCI, la chroniqueuse réagissait au témoignage d’une femme célibataire face à Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Rouen. « Seule avec deux enfants, au smic, je ne vois pas trop comment on peut s’en sortir », déplorait-elle. « Qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ? Et puis si on est au smic, il ne faut peut-être pas divorcer non plus dans ces cas-là », avait estimé Julie Graziani.
Hier, l’intéressée semblait néanmoins prendre cette polémique avec humour, indiquant qu’elle était seulement à sa 2e séance d’empathie avec sa psy:
D’après le Huffington Post, David Pujadas ne considèrerait pas que les propos tenus par Julie Graziani sur LCI soient un dérapage. Dans une vidéo, on voit le journaliste défendre les valeurs de son émission pour pourfendre la « bien-pensance » et aller contre les idées trop « conformistes ».
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