Jura : une nouvelle jument retrouvée morte et atrocement mutilée – la série noire continue ?

Par Nathalie Dieul
18 août 2020 23:37 Mis à jour: 18 août 2020 23:37

Un nouvel acte de barbarie sur un cheval a été signalé dans un élevage à Meussia, dans le Jura, vendredi 14 août. Une jument a été attaquée, tuée et mutilée dans un champ. Une enquête a été ouverte afin de déterminer si cette affaire a un rapport avec la série noire visant les chevaux un peu partout en France, principalement depuis le mois de février.

« On est rentré dans le parc, on est allé chercher la jument. Elle était couchée côté gauche. Un œil manquait. Le vétérinaire est arrivé et a vite conclu que ce n’était pas accidentel », raconte à France 3 Joseph Guyetant, éleveur de chevaux.

En plus de l’œil retiré, une autre mutilation avait été réalisée sur la jument Aïda. Une châtaigne, excroissance cornée située en dessous du genou, lui a également été coupée par le ou les tueurs.

« On a perdu un membre de notre famille », se désole Manon Calet, propriétaire de la jument qui était âgée de 24 ans.

Selon les premiers résultats de l’autopsie cités par une radio locale, Aïda aurait d’abord été assommée. La gendarmerie qui mène l’enquête remarque que « des faits similaires ont été rapportés ailleurs » en France ces derniers mois, sans toutefois assurer que ce dernier cas de barbarie soit relié aux autres.

Il s’agirait du deuxième cas similaire en Bourgogne-Franche-Comté en moins d’une semaine. Une pouliche de Saône-et-Loire a été trouvée morte et mutilée par des éleveurs le 8 août.

Depuis le mois de décembre 2018, des chevaux sont mutilés et tués dans des circonstances intrigantes dans toute la France, la plupart des équidés étant retrouvés avec une oreille en moins. Le phénomène semble s’être amplifié depuis le mois de février 2020. Une douzaine d’actes de cruauté similaires ont ainsi été répertoriés depuis le début de l’année.

« En l’état de l’enquête, rien ne raccroche directement ce qui s’est passé dans le Jura aux faits nationaux », déclare la gendarmerie nationale de Lons-le-Saunier à l’AFP. On ne sait donc pas si le cas de la jument Aïda, qui n’a pas été mutilée au niveau de l’oreille, fait partie de la même série noire que les autres cas répertoriés.

Selon France Bleu, au niveau national, les gendarmes étudient la piste d’un rite satanique et celle d’un défi morbide lancé sur Internet.

Un autre acte de barbarie a été découvert lundi 17 août à Sainte-Colombe-sur-Gand dans la Loire. Le propriétaire d’un cheval, décédé de mort naturel trois jours plus tôt, s’est rendu compte que le cadavre avait été mutilé pendant la nuit. Il lui manquait une oreille, un œil et le nez.

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