L’opérateur de transports publics Keolis, filiale de la SNCF, a été désigné pour exploiter les futures lignes 16 et 17 du métro du Grand Paris, qui doivent ouvrir à partir de la fin 2026, a annoncé mardi Ile-de-France Mobilités (IDFM).
Le contrat d’une durée de sept ans avec trois années de prolongation optionnelles, approuvé mardi par le conseil d’administration d’IDFM, comprend l’exploitation dès la mi-2024 de la station Saint-Denis Pleyel à l’ouverture du prolongement de la ligne 14 (exploitée par la RATP), qui sera également un terminus des deux nouvelles lignes.
[#Annonce] Le @groupekeolis désigné par @IDFmobilites pour #Exploiter les lignes 16 et 17 du #Métro francilien !
➡️Mise en service à partir d’octobre 2026
➡️1ères lignes ouvertes à la #Concurrence en @iledefrance
➡️Gestion de Saint-Denis Pleyel, + grande gare d’#IDF— Keolis Île-de-France (@KeolisIDF) May 30, 2023
Les lignes 16 et 17, actuellement en construction à travers la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne, comprennent un tronc commun entre Saint-Denis Pleyel et Le Bourget. La 16 se dirige ensuite vers Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs, et la 17 vers le parc des expositions de Villepinte, l’aéroport Charles-de-Gaulle et Le Mesnil-Amelot.
Une tranche ferme concerne l’exploitation des lignes 16 et 17 à l’ouverture de leurs premiers tronçons fin 2026, à savoir Saint-Denis-Pleyel – Clichy-Montfermeil et Saint-Denis-Pleyel – Le Bourget-Aéroport. S’ajoutent des tranches conditionnelles pour l’exploitation des extensions des deux lignes, prévues en 2028, de Clichy-Montfermeil à Noisy-Champs pour la ligne 16 et de l’aéroport du Bourget au Parc des Expositions pour la ligne 17. Le dernier prolongement de la ligne 17 de Parc des Expositions à l’aéroport de Roissy et au Mesnil-Amelot, annoncé pour 2030, fera le cas échéant l’objet d’un avenant, selon un porte-parole.
À l’ouverture, IDFM prévoit une fréquence de 2 minutes 40 sur le tronc commun, puis « un peu plus de 2 minutes » quand les prolongements seront ouverts, avec deux rames sur trois sur la ligne 16 et une sur trois sur la 17. Les métros circuleront plus tôt que les lignes actuelles, dès 05h00 du matin.
Un contrat de 300 millions d’euros
Au total, le montant de ce contrat, financé par l’autorité régionale des transports, avoisine les 300 millions d’euros. Si la RATP garde le monopole des lignes existantes du métro parisien jusqu’à fin 2039, l’exploitation des futures infrastructures est déjà ouverte à la concurrence et fait l’objet d’appels d’offres. En l’espèce, la RATP était candidate, alliée avec Alstom et le singapourien ComfortDelGro. Elle restera quoi qu’il en soit gestionnaire de l’infrastructure du métro du Grand Paris, selon la répartition des tâches prévue par la loi. Keolis, qui se présente comme « le premier exploitant mondial de métros automatiques », en exploite déjà à Dubaï, Lille, Londres, Lyon, Rennes ou Shanghai.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.