Les images de cochons en putréfaction, publiées par l’association L214 ce lundi 25 janvier, présentent une véritable « vision d’horreur » pour les défenseurs des droits des animaux. La vidéo a été tournée dans un élevage près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) le 13 janvier dernier.
Des dizaines de cadavres éparpillés dans différentes salles de l’exploitation, certains en état de putréfaction. « Sur le sol d’une des salles gisent une vingtaine de cadavres. Dans d’autres salles, d’autres corps, parfois presque à l’état de squelette, sont grignotés par les rats. Une brouette pleine d’ossements traîne dans l’exploitation », détaille l’association dans un communiqué de presse.
Selon L214, l’éleveur possède une autre porcherie encore en activité dans la même commune et il est adhérent au groupement Cooperl. Pourtant, « ni les services vétérinaires du département, ni la Cooperl n’ont été capables d’identifier les défaillances de l’éleveur et encore moins de pallier ses carences », assure l’association.
La Cooperl est la plus grande coopérative agricole de la filière porcine, leader du secteur en France, précise L’Usine nouvelle. Offusquée par les images qu’elle qualifie d’« insoutenables », la coopérative agricole dont le siège social se situe à Lamballe assure dans un communiqué de presse que l’éleveur se trouve dans une « situation de détresse ». Placé en redressement judiciaire depuis le 1er mai 2019, il est dans un état de grande fragilité morale et financière.
Du côté de L214, on s’interroge : « Les cochons sont-ils morts de faim, de soif ou asphyxiés par manque de ventilation ? » en attendant qu’une enquête détermine les faits. Cooperl quant à elle assure que les animaux ne sont pas morts de faim.
« Au vu de l’état des cadavres, de leur disposition et de l’absence de traces de bagarres sur le cuir, le vétérinaire conclut à une mort des porcs qui remonte à environ 8 mois, des suites d’un étouffement brutal dont l’éleveur n’a informé ni la coopérative ni son vétérinaire », explique la coopérative agricole.
La coopérative accompagne l’éleveur « pour l’aider à quitter le métier, dans le cadre fixé par le
mandataire judiciaire », indique la Cooperl.
De son côté, L214 porte plainte pour cruauté et abandon d’animaux et demande à ce que cet éleveur ne puisse plus détenir d’animaux ni exercer d’activité professionnelle en lien avec les animaux.
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