La Caroline du Sud est désormais le 29e État à autoriser le port d’arme à feu sans permis – généralement connu sous l’appelation « port constitutionnel ».
Le 7 mars, le gouverneur Henry McMaster a promulgué un loi qui supprime l’obligation de permis de port d’armes non-visibles, fixe à 18 ans l’âge minimum pour obtenir un permis et dresse une liste exhaustive des « zones sensibles » où les armes à feu sont interdites.
Cette liste comprend les écoles, les bâtiments gouvernementaux, les établissements de santé, les lieux de culte, les centres de maintien de l’ordre et tout autre lieu où les armes à feu sont interdites par la loi fédérale.
La nouvelle loi prévoit également des sanctions plus sévères pour les personnes reconnues coupables d’avoir porté une arme dans une zone sensible sans permis, afin de les inciter à obtenir un permis.
Henry McMaster a publié une déclaration dans laquelle il se félicite de la nouvelle loi.
« Ce projet de loi élargit les droits du deuxième amendement de nos citoyens respectueux de la loi et permettra de garder les criminels violents derrière les barreaux en alourdissant les peines pour l’utilisation et la détention illégales d’armes à feu », peut-on lire dans la déclaration d’Henry McMaster.
Les défenseurs des droits des armes à feu ont salué la nouvelle loi comme étant une nouvelle étape vers la restauration complète des droits constitutionnels.
« Nous sommes ravis que la Caroline du Sud ait finalement pris la bonne décision. Nous sommes reconnaissants de voir l’expansion des droits du deuxième amendement », a déclaré Chris Stone, directeur des affaires étatiques et locales pour Gun Owners of America, à Epoch Times.
La NRA a également réagi à cette évolution.
« Cette mesure essentielle garantit que les habitants de la Caroline du Sud ne sont plus obligés d’obtenir une autorisation pour se défendre et défendre leur famille, renforçant ainsi le droit fondamental à l’autodéfense », a écrit Randy Kozuch, directeur exécutif de l’Institut de la NRA pour l’action législative, dans un mail adressé à Epoch Times.
La représentante Abigail Spanberger (Parti démocrate,Virginie ) (3e à droite) avec des sympathisants de Moms Demand Action, un groupe de défense du contrôle des armes à feu, à Woodbridge (Virginie), le 22 octobre 2022. (Terri Wu/Epoch Times)Rex Rice, sénateur républicain de l’État, a été l’un des premiers partisans de la législation. Il a déclaré qu’il était également favorable à l’élément de formation de la loi. Il encourage vivement les personnes qui choisissent de ne pas obtenir de permis à suivre une formation si elles souhaitent porter une arme.
« Vous devez maîtriser l’arme que vous portez et vous devez savoir ce que dit la loi », a précisé Rex Rice.
Rex Rice s’est prononcé en faveur du port d’arme constitutionnel parce qu’un grand nombre de ses électeurs n’ont pas confiance dans le gouvernement. Il a ajouté qu’ils craignaient que leurs informations personnelles ne soient utilisées pour établir un registre des propriétaires d’armes à feu.
« Les gens ne veulent pas donner leurs informations au gouvernement », a-t-il ajouté à Epoch Times.
Dan Roberts a affirmé que la nouvelle loi était plus qu’une simple extension des droits sur les armes à feu. Il a souligné qu’une majorité d’États avaient également élargi ces droits. Il a ajouté qu’en cette année électorale, il serait bon que les députés fédéraux en place prêtent attention au message envoyé par les assemblées législatives des États : « Le contrôle des armes à feu en tant que moyen de prévention de la criminalité ne fonctionne pas. »
« Les gens en ont assez d’être diabolisés et de servir de boucs émissaires pour les actes criminels de personnes avec lesquelles ils n’ont rien à voir. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.