La CBC a récemment publié un article critiquant Epoch Times pour ses reportages honnêtes et percutants sur la Chine. Il était pour le moins surprenant de voir comment le radiodiffuseur national canadien a violé ses propres normes journalistiques tout en se faisant l’écho de la propagande communiste chinoise.
En lisant l’article, j’ai pensé à mon grand-père, un parachutiste de la Seconde Guerre mondiale, sautant des avions en parachute, derrière les lignes ennemies pour défendre les libertés que nous chérissons. Je me suis demandé comment les braves hommes et femmes de sa génération allaient considérer la tentative minable de la CBC de salir un autre organe d’information qui rend compte de la véritable nature du régime tyrannique de Pékin.
La tentative de diffamation de la CBC, diffusée à travers ses plates-formes télévisuelles, radiophoniques et numériques, a fait suite à la diffusion, dans différentes régions, d’une édition spéciale d’Epoch Times intitulée « Comment le Parti communiste chinois a mis le monde en danger ». Cette publication de huit pages a révélé la dissimulation par le Parti communiste chinois des premiers jours de l’épidémie de Wuhan, ce qui a permis au virus de se propager et a entraîné cette pandémie qui a eu un impact si dévastateur dans le monde entier.
Ce fut un épisode à la David et Goliath : le radiodiffuseur d’État, avec son financement de 0,79 milliard € (1,2 milliard de dollars CA), contre une petite équipe de journalistes et de collaborateurs spécialisés dans la dénonciation du communisme.
L’article de la CBC associait la critique du Parti communiste chinois à celle du peuple chinois, et qualifiait nos reportages de « racistes et incendiaires ». Deux Canadiens cités dans l’article semblent avoir porté un jugement rapide sur le contenu du reportage spécial sans l’avoir lu attentivement. La CBC n’a fourni aucune preuve en provenance de l’édition spéciale pour étayer ces allégations graves et préjudiciables.
La crédibilité est le plus grand atout de tout organe d’information. Depuis plus de 15 ans, nous nous efforçons de gagner la confiance de nos lecteurs en leur fournissant des informations de qualité. Alors pourquoi la CBC qualifierait-elle de racistes, de xénophobes et de théoriciens de la conspiration le journal Epoch Times pour avoir révélé avec justesse la mauvaise gestion de la pandémie par le Parti communiste chinois ?
Nous avons vu certains gouvernements, comme ceux de l’Italie et de l’Iran, s’appuyer fortement sur les conseils émanant de la Chine, entraînant une réaction tardive dans la restriction des voyages. En revanche, les pays qui n’ont pas fait confiance aux informations provenant de Pékin, tel que Taïwan, ont réagi beaucoup plus prudemment, en contrôlant les voyageurs et en limitant les voyages en provenance de Wuhan. En conséquence, Taïwan a fait un excellent travail pour gérer le virus.
De nombreux médias citent les chiffres « officiels » des cas de la Chine comme s’il s’agissait de faits réels, alors qu’en réalité, ces médias aident le régime à dissimuler la véritable situation en ne cherchant pas à obtenir une vérification indépendante.
Les récits qui sortent de Chine servent un objectif primordial : protéger le Parti. Les voix qui remettent en question et révèlent les contradictions de ces récits ont été qualifiées de propagatrices de désinformation. Entre-temps, le régime a lancé une campagne mondiale de désinformation pour faire porter la responsabilité de la pandémie à d’autres pays. Il s’agit d’une situation chaotique qui nécessite une analyse calme et rigoureuse pour être déchiffrée.
Comment un reportage de la CBC – dont le titre a été changé quatre fois et plusieurs autres corrections ont été apportées, faute de vérification des faits – a-t-il pu franchir le contrôle du directeur de l’information et de l’équipe juridique avant d’être diffusé à l’émission phare de la CBC, en soirée, The National ? Il est regrettable que la chaîne soit coupable du journalisme de mauvaise qualité dont elle accuse à tort Epoch Times de pratiquer.
Epoch Times a une longue tradition de reportage sur des sujets importants concernant la Chine, comme le fait d’avoir été l’un des premiers à faire un reportage en mandarin sur l’épidémie de SRAS en 2003, et d’avoir révélé le crime des prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience vivants.
À la fin du mois de décembre, Epoch Times a commencé à rendre compte de l’épidémie virale à Wuhan, avant la plupart des médias. Le Dr Shawn Whatley, ancien président de l’Association médicale de l’Ontario, a déclaré : « J’ai pris connaissance pour la première fois des ravages causés par le nouvel et virulent virus de Wuhan par Epoch Times. Félicitations à l’ET pour avoir fait ce pour quoi nous payons les ministères de la Santé des milliards de dollars. »
Nos enquêteurs ont appelé les funérariums de Wuhan nuit et jour pour recueillir des données sur les décès dus au Covid-19 et obtenir une meilleure idée de la situation. Epoch Times a également obtenu des documents ayant fait l’objet d’une fuite qui montrent que les autorités chinoises savaient que le virus pouvait être transmis entre humains mais qu’elles ont gardé le silence pendant au moins cinq jours avant d’informer le public.
Chaque génération est confrontée à des défis uniques. Nos braves ancêtres ont dit non à la tyrannie et à l’oppression. Que penseraient-ils si les médias publics du pays agissaient comme un organe de propagande du PCC ?
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Bien que nos reporters en Chine aient été emprisonnés et torturés dans les premiers temps, et malgré l’ingérence constante de Pékin au fil des ans, Epoch Times a réussi à survivre. Toutes sortes de méthodes ont été utilisées pour nous empêcher de révéler la véritable nature du Parti communiste chinois, et il est particulièrement triste de voir notre diffuseur national tomber dans le piège de la désinformation du régime.
Il est à espérer que davantage de Canadiens prendront conscience de la valeur de reportages indépendants et sans peur sur un régime totalitaire qui, alors qu’il continue à réprimer ses propres citoyens tout en accroissant son influence à l’étranger, ne se soucie pas du tout des droits de l’homme ou de la vie humaine.
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