OPINIONS

La Chine communiste parée pour la guerre : armes biologiques, guerre biochimique et programme «neuro-strike»

La nécessité de créer des options de frappes de précision américaines
septembre 4, 2023 16:45, Last Updated: septembre 5, 2023 6:23
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Armes non conventionnelles : éléments essentiels de l’ordre de bataille standard du PCC

Le Parti communiste chinois (PCC) considère la guerre biologique, biochimique et de l’information comme des composantes essentielles de sa stratégie de guerre asymétrique contre les États-Unis et leurs alliés. Elles font partie de l’ordre de bataille standard du PCC, et non pas d’un ensemble de capacités non conventionnelles à n’utiliser que dans des circonstances extrêmes.

C’est une différence fondamentale dans la pensée stratégique de Pékin concernant ces domaines. Il ne s’agit pas d’une hypothèse. L’activité militaire chinoise en mer de Chine méridionale, en mer de Chine orientale, dans le détroit de Taïwan et le long de la frontière sino-indienne a connu une forte augmentation statistique au cours des phases les plus aiguës de la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021.

Toutefois, la militarisation de la biologie par le PCC va bien au-delà des virus (tels que le SRAS-CoV-2), ainsi que de la portée et de la compréhension des armes biologiques classiques. Son nouveau domaine de développement d’armes biologiques comprend tout le spectre de la biologie synthétique, depuis l’édition du génome humain des soldats et la manipulation génétique des bactéries jusqu’à l’utilisation d’interfaces homme-machine pour contrôler des populations entières. Ces programmes de recherche ne sont pas d’obscurs « coups d’essai ». Il s’agit de domaines stratégiques centraux conçus pour être utilisés à court terme et dans les circonstances stratégiques actuelles, tel qu’à Taïwan.

Toute percée dans cette recherche à double usage fournit des outils sans précédent au PCC pour établir par la force un nouvel ordre mondial – l’objectif de toute une vie du dirigeant chinois Xi Jinping.

Par exemple, ces capacités peuvent s’inscrire dans la stratégie « refus d’accès/interdiction de zone » du PCC dans l’Indo-Pacifique. Imaginons que des troupes de l’Armée populaire de libération (APL) génétiquement immunisées soient déployées dans une zone géographique où une souche bactérienne spécifique et militarisée a été libérée au préalable afin de préparer le terrain et d’éliminer les points de résistance. Toute source de résistance restante sur le terrain est ensuite traitée au moyen d’armes neurobiologiques qui suscitent une peur intense et/ou d’autres formes d’incohérence cognitive, entraînant l’inaction.

D’un tel scénario résulterait l’établissement par l’APL d’un contrôle absolu sur une zone géographique, telle que Taïwan, tout en réduisant les options stratégiques américaines d’intervention et d’insertion physique de personnel dans le secteur. La supériorité conventionnelle écrasante de l’Amérique serait ainsi annulée et rendue caduque, avec, à court terme, très peu de remèdes (voire aucun). Ce scénario est basé sur des programmes de recherche connus menés par le PCC et sur les objectifs stratégiques clairs de ces programmes.

Les expériences à haut risque sur le SARS-CoV-2/Covid-19 à l’Institut de virologie de Wuhan : la pointe d’un énorme iceberg

Aussi catastrophique qu’ait été la dissémination du virus du SRAS-CoV-2 génétiquement modifié par l’Institut de virologie de Wuhan (IVW) ou la branche de Wuhan du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (qui possède également une colonie de chauves-souris vivantes comme l’IVW), le PCC a mené des recherches de gain de fonction et d’autres recherches à haut risque sur une série d’agents pathogènes encore plus dangereux que le virus du SRAS-CoV-2.

Mon équipe et moi-même, au sein de l' »Initiative sur les bio-menaces du PCC » (« CCP BioThreats Initiative » ou CCP BTI), avons récemment publié la première et unique évaluation stratégique multi-pathogènes, multi-sites et multi-langues du spectre complet des programmes d’armes biologiques du PCC.

Le laboratoire P4 sur le campus de l’Institut de virologie de Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine, le 13 mai 2020. (Hector Retamal/AFP via Getty Images)

Nos enquêtes ont mis en évidence de multiples programmes dans des villes chinoises telles que Pékin, Harbin, Kunming et Wuhan. Chaque programme a son propre ensemble de liens internationaux distincts. Si ces liens internationaux s’étendent à des pays tels que la Hollande, la France, l’Allemagne, le Canada, l’Australie, le Japon et Singapour, les liens collaboratifs avec les États-Unis sont de loin les plus développés et les plus stratégiques. Sans le soutien essentiel des États-Unis dans les phases clés du développement, le PCC ne disposerait pas des capacités d’armes biologiques de premier plan au niveau mondial dont il dispose aujourd’hui et désormais alimentées en interne.

Voici quelques-uns des programmes d’armes biologiques que nous avons découverts :

  • Nom de l’institut : Institut de virologie de Wuhan (IVW)

Lieu : Wuhan, Chine

Recherche de gain de fonction sur les agents pathogènes à haut risque : Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H7N9, H5N1 et H1N1

  • Nom de l’institut : Académie chinoise des sciences médicales (CAMS)

Lieu : Pékin et Kunming, Chine

Recherche de gain de fonction sur des agents pathogènes à haut risque : SARS-CoV-2, virus Zika, syndrôme respiratoire du Moyen-Orient (MERS)

  • Nom de l’institut : Académie des sciences médicales militaires (AMMS)

Lieu : Pékin, Chine

Recherche de gain de fonction sur des agents pathogènes à haut risque : Virus Nipah/Henipah, SARS-CoV-2, virus de la grippe porcine africaine (African swine flu virus, ASFV)

  • Nom de l’institut : Institut de microbiologie et d’épidémiologie de Pékin (BIME)

Lieu : Pékin, Chine

Recherche de gain de fonction sur des agents pathogènes à haut risque : Virus Nipah/Henipah, SARS-CoV-2, virus de la fièvre sévère avec syndrome de thrombocytopénie (SFTSV), hantavirus

  • Nom de l’institut : Institut de recherche sur la défense chimique (ICD), Académie des sciences militaires de l’APL

Lieu : Pékin, Chine

Recherche de gain de fonction sur des agents pathogènes à haut risque : Gaz moutarde, venin de mite et systèmes de diffusion à longue portée basés sur les nanotechnologies

Les recherches sur les armes biologiques menées sur le virus Nipah sont particulièrement problématiques. Dans la nature, le virus Nipah a déjà un taux de létalité de 80 à 85% et est hautement pathogène. En fait, cette forte pathogénicité est la principale « faiblesse » du Nipah, car il se propage si rapidement avec un degré élevé de létalité qu’il « s’épuise » dans une population spécifique en raison d’une surmutation. Le Nipah a été cliniquement isolé en Inde, au Bangladesh, en Malaisie et à Singapour.

Comment le PCC a-t-il pu obtenir des échantillons de Nipah et pourquoi ce dangereux virus fait-il l’objet d’expériences dans les laboratoires du PCC et de l’APL en Chine ?

Les programmes d’armes « neuro-strike » du PCC : l’AMMS ouvre la voie

À l’insu de beaucoup, le PCC et son APL se sont imposées comme des leaders mondiaux dans le développement d’armes « neuro-strike » ( armes de frappe neurologique). Ces plates-formes attaquent directement, voire contrôlent, le cerveau des mammifères (y compris les humains) à l’aide d’armes à micro-ondes/d’énergie dirigée via des plates-formes autonomes (par exemple, des armes de poing) ou le spectre électromagnétique au sens large.

Le programme « neuro-strike », telle que défini par le professeur Robert McCreight, désigne le ciblage du cerveau des combattants et des civils à l’aide d’une technologie non cinétique visant à altérer la cognition, réduire la conscience d’une situation, infliger une dégradation neurologique à long terme et brouiller les fonctions cognitives normales.

Le PCC considère les frappes « neuro-strike » et la guerre psychologique comme un élément essentiel de sa stratégie de guerre asymétrique contre les États-Unis et leurs alliés dans l’Indo-Pacifique.

Toutefois, la militarisation des neurosciences par le PCC va bien au-delà de la portée et de la compréhension des armes classiques à micro-ondes. Son nouveau champ de développement des frappes neurologiques comprend l’utilisation d’interfaces homme-machine massivement réparties pour contrôler des populations entières, ainsi qu’une gamme d’armes conçues pour causer des dommages cognitifs.

En plus de jouer un rôle de premier plan dans les programmes d’armes biologiques du PCC, l’Académie chinoise des sciences médicales militaires (AMMS) a établi et rendu opérationnelle, en août 2005, la structure des « trois forces majeures ». Cette structure comprend les éléments suivants :

• Force de planification stratégique pour les préparations médicales militaires de combat visant à répondre aux problèmes scientifiques et technologiques stratégiques.

• Force tactique spécialisée pour les opérations de lutte antiterroristes et la réponse aux crises d’urgence de santé publique.

• Unité technique spécialisée dans les activités de prévention et de contrôle des maladies de l’APL.

L’AMMS a été inscrite sur la liste noire du contrôle des exportations des États-Unis en décembre 2021. Son rôle de premier plan dans la recherche « neuro-strike » a servi de justification clé. Compte tenu du statut d’interdiction de l’AMMS combiné à sa nécessité opérationnelle de continuer à accéder clandestinement à la recherche et aux technologies occidentales de pointe, il est devenu nécessaire de maintenir une fonction de surveillance étroite sur cette institution. En tant qu’élément central de l’APL dans le programme « neuro-strike » du PCC, l’AMMS a constitué un réseau complexe de liens mondiaux encore secrets, à moitié submergés ou carrément souterrains qui continuent d »alimenter » ses programmes de recherche et de développement les plus agressifs.

Trafic de stupéfiants synthétiques dirigé par le PCC : une guerre biochimique à faible vélocité, à fort impact et guidée avec précision

Les stupéfiants synthétiques constituent un type d’industrie illicite fondamentalement différent des générations précédentes de stupéfiants « cultivés naturellement », comme la cocaïne. Les stupéfiants synthétiques, à savoir l’héroïne imprégnée de fentanyl, sont produits dans des installations de fabrication de qualité pharmaceutique selon des processus industriels normalisés, avec des chaînes d’approvisionnement et des canaux de distribution associés. Les trafiquants de stupéfiants synthétiques ne dépendent pas de pistes d’atterrissage dans la jungle ou de rivages éloignés et non surveillés pour produire ou transporter leurs produits, comme c’était le cas pour les anciens trafiquants de cocaïne, tels que Pablo Escobar en Colombie ou Félix Gallardo au Mexique. Les stupéfiants synthétiques constituent un commerce illicite entièrement industrialisé, avec des économies d’échelle, une infrastructure financière moderne et des gains d’efficacité en constante augmentation.

Un chimiste de la Drug Enforcement Administration (DEA) verse 2500 paquets de fentanyl confirmé sur un comptoir pour les tester au laboratoire régional du nord-est de la DEA à New York, le 8 octobre 2019. (Don Emmert/AFP via Getty Images)

Cependant, malgré la « professionnalisation » de cette industrie illicite, les stupéfiants synthétiques ne sont pas susceptibles d’être commercialement viables, même à moyen terme. Par exemple, l’héroïne contenant du fentanyl ne génère pas une population stable de consommateurs, étant donné le taux élevé de mortalité des usagers. Les consommateurs de nombreux autres stupéfiants cultivés naturellement achèteront des produits pendant plusieurs années (voire toute une vie dans certains cas), générant ainsi un marché illicite stable et commercialement viable. Dans le cas de l’héroïne imprégnée de fentanyl, par exemple, le produit est très susceptible de tuer ou d’affaiblir gravement l’utilisateur sur une courte période. Il est donc difficile de savoir si la fabrication et le trafic de ces stupéfiants synthétiques sont motivés par des raisons purement commerciales et s’il existe des subventions cachées provenant du PCC pour maintenir le marché.

Les stupéfiants synthétiques, et en particulier l’héroïne contenant du fentanyl, présentent une autre caractéristique unique : cette épidémie semble être presque exclusivement confinée aux pays de l’Alliance des Cinq yeux (Five Eyes). Ces armes biochimiques génèrent de multiples risques pour la sécurité publique aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, et leur présence a récemment commencé à augmenter au Royaume-Uni. Les États-Unis et le Canada sont actuellement confrontés aux situations les plus graves, tandis que l’Australie et la Nouvelle-Zélande commencent à observer des courbes de croissance exponentielle du nombre de décès par surdose.

En revanche, cette dégradation de l’ordre public et de la misère humaine n’est pas observée à la même échelle dans d’autres grandes nations occidentales comme l’Allemagne, la France ou l’Italie. Comment cela se fait-il ? Tous les autres stupéfiants naturels importants (comme la cocaïne) sont aussi facilement disponibles à Berlin ou à Paris qu’à Londres ou à Vancouver.

Qu’est-ce qui différencie fondamentalement le marché des stupéfiants synthétiques de ce modèle de distribution anormal ?

Le parrainage, l’organisation et le contrôle stratégique du PCC. Les stupéfiants synthétiques ne constituent pas un marché commercial avec la logique et les structures incitatives/dissuasives qui y sont associées. Il s’agit d’une activité stratégique motivée par un État hostile. Nos activités de collecte et d’analyse de renseignements et d’enquêtes criminelles doivent reconnaître cette différence fondamentale et y répondre en conséquence.

Les programmes d’armes nanotechnologiques du PCC : une guerre sans frontières

Les arsenaux invisibles de la Chine englobent un large éventail d’armes avancées et secrètes développées à l’aide de technologies de nouvelle génération, en particulier des plates-formes de nanotechnologie. Ces armes sont conçues pour être discrètes, difficiles à détecter et capables d’infliger des dommages importants à des adversaires tout en évitant une confrontation directe.

Les arsenaux invisibles de la Chine englobent une gamme d’armements avancés qui visent clairement à fournir au PCC un éventail d’options de guerre asymétrique, y compris la dissémination d’armes biologiques, biochimiques et neurobiologiques sur des populations cibles. Ces développements posent de nouveaux et énormes défis en matière de sécurité mondiale, qui ne trouvent aucun précédent dans l’histoire de l’humanité. Les armes fondées sur les nanotechnologies utilisent des nanomatériaux hautement sophistiqués pour améliorer les performances, les capacités de furtivité et l’efficacité globale des attaques dans les applications militaires.

En outre, le développement des biotechnologie par la Chine suscitent des inquiétudes quant à d’éventuelles applications à double usage. Il est craint qu’elle n’étudie la possibilité d’utiliser des agents pathogènes génétiquement modifiés dans le cadre d’une guerre biologique, tout en occultant leur origine. Si les tentatives du PCC pour dissimuler son rôle dans la pandémie de SRAS-CoV-2/Covid-19 ont échoué, les vecteurs nanotechnologiques rendraient plus difficiles les enquêtes futures et la détermination d’une localisation spécifique [de ces agents pathogènes].

Un technicien place une matrice contenant des informations sur l’ADN dans un scanner dans un laboratoire de génétique chinois à Pékin, le 22 août 2018. (Greg Baker/AFP/Getty Images)

Si le PCC avait en sa possession un stock d’agents de guerre chimique, associé aux progrès de la nanotechnologie, il serait en mesure de mettre au point des armes chimiques furtives améliorées par les nanotechnologies. En outre, l’expertise de la Chine en matière de guerre électromagnétique et cybernétique lui permet de perturber les infrastructures critiques et les réseaux de défense sans engagement militaire direct, ce qui rend les contre-mesures traditionnelles obsolètes et inefficaces.

L’un des aspects les plus préoccupants des arsenaux invisibles de la Chine est leur nature distribuée et décentralisée, car les armes peuvent être dissimulées dans des infrastructures civiles, ce qui pose des problèmes aux méthodes traditionnelles de renseignement et de surveillance. Ce domaine en évolution nécessite une compréhension et une sensibilisation plus approfondies des menaces afin de concevoir des contre-mesures efficaces et de préserver la sécurité mondiale.

Par exemple, des chercheurs de l’Institut des sciences physiques de Hefei, de l’Académie chinoise des sciences, ont fait une « percée » dans la nanotechnologie de l’ADN, en développant un modèle de nanorobot moléculaire intelligent à base d’ADN. Ce modèle propose de manière innovante un « siège » non linéaire de cibles biologiques, permettant une amplification avancée du signal et une administration ciblée et intelligente de médicaments. Cette technologie a des applications potentielles dans les domaines de la biodétection, de la bio-imagerie et de l’administration de médicaments.

Toutefois, cette avancée comporte des risques. La capacité des nanorobots à transporter des agents biologiques directement vers des cellules cibles avec une précision mortelle pourrait être exploitée par l’APL à des fins nuisibles. Les nanorobots pourraient être utilisés pour transporter des agents biologiques avec précision, ce qui en ferait une menace potentielle dans le cadre d’une guerre biologique. En outre, l’étroite collaboration entre l’Institut des sciences physiques de Hefei et l’APL suscite des inquiétudes quant à d’éventuelles applications à double usage de cette technologie à des fins militaires.

Il est essentiel que les États-Unis suivent de près les avancées de la Chine dans ces domaines et engagent des discussions ouvertes pour définir les limites de ce qui constitue une arme chimique, une arme biologique ou tout autre type d’arsenal invisible. En comprenant et en abordant ces défis, ils pourront renforcer plus efficacement le contrôle des armements et maintenir la sécurité mondiale face à des menaces qui évoluent rapidement. Si le PCC refuse de s’engager dans ces discussions, cela est également révélateur, et ce refus devrait conduire à la création de plans américains de ciblage précis pour éliminer ces menaces.

Le temps presse : le besoin immédiat d’options de ciblage offensif de précision pour les offensives américaines

Tous ces programmes du PCC ont un point commun : il s’agit d’armes de frappe rapide, pouvant être déployées sans préavis, conçues pour attaquer et paralyser une ou plusieurs populations cibles, tout en obscurcissant le point d’origine de l’attaque elle-même.

Le PCC a suivi précisément les impacts de la pandémie Covid-19 sur les États-Unis et leurs alliés avec un niveau de détail microscopique. La leçon que le PCC a tirée est que les armes biologiques, les armes biochimiques et les armes de frappe neurologique présentent un éventail d’options de frappe immédiatement exécutables pour lesquelles les États-Unis ne disposent pas de réponse adéquate. Cela est particulièrement vrai lorsque ces capacités sont associées à l’arsenal d’armes nanotechnologiques du PCC, dont certaines sont spécifiquement conçues pour être lancées à longue distance.

Dans une situation d’urgence générée par le déploiement d’une ou de plusieurs de ces armes du PCC, la biodéfense traditionnelle se dissoudrait au premier contact. Un virus Nipah génétiquement modifié pour maintenir (voire renforcer) sa létalité tout en améliorant sa capacité de survie dans les populations humaines, diffusé au moyen d’une arme nanotechnologique, rendrait caduques et inefficaces nos options de réponse dérivées de l’expérience du Covid-19. Le PCC en est conscient et a orienté ses nouveaux investissements stratégiques en conséquence.

Cependant, tous ces programmes présentent une vulnérabilité fondamentale : ils ont tous nécessité au départ une assistance technique internationale pour permettre leur élaboration et mise en œuvre. C’est pourquoi nous savons où ils se trouvent, ce qu’ils font et qui sont les principaux collaborateurs. Il est temps pour les États-Unis de faire de leur participation à ces programmes une affaire risquée, notamment en Chine.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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