Le Parti communiste chinois (PCC) continue de cibler les États-Unis dans le cadre d’une campagne de désinformation de plus en plus antagoniste, pour couvrir sa propre mauvaise gestion de la pandémie qui aurait infecté près de 330 000 personnes (cas confirmés) dans le monde.
Ces derniers jours, dans le cadre de cette campagne anti-américaine, le PCC a commencé à promouvoir une nouvelle théorie de conspiration, selon laquelle les États-Unis auraient eu accès au virus bien avant tout le monde parce qu’ils ont été si rapides dans le développement d’un vaccin potentiel.
Les responsables du régime et les médias de l’État chinois ont amplifié les théories de conspiration sur les plateformes de médias sociaux comme Twitter, allant même à faire récemment des allégations selon lesquelles l’origine du virus du PCC n’est pas claire ou provient de l’armée américaine. La majorité des citoyens chinois n’ont pas accès à Twitter, qui est bloqué dans le pays communiste.
« Les États-Unis ont sorti le vaccin si rapidement, que cela veut dire qu’ils y travaillaient bien avant la pandémie », affirme un chroniqueur à la China Central Television (CCTV), le plus grand réseau de télévision d’État au pays, sans fournir aucune preuve.
L’animateur a répondu : « Nous pouvons donc conclure que les États-Unis avaient ce virus en leur possession depuis longtemps. »
Entretemps, un message sur Twitter en date du 20 mars du média Xinhua, géré par l’État, faisait référence au scandale d’une poignée de sénateurs américains qui auraient vendu des actions après avoir appris l’existence du virus du PCC. Xinhua l’a utilisé pour cibler le président Donald Trump avec le hashtag « #Trumpandemic ».
« Les sénateurs en savaient suffisamment pour se débarrasser de leurs actions boursières », disait le message de Xinhua. « Comment se fait-il que le président Trump semblait n’avoir aucune idée de la gravité du #COVID19 ? Le président devait en savoir plus et mieux que les sénateurs. Il faisait semblant, ou peut-être avait-il trop d’actions à vendre ? #Trumpandemic. »
Le 17 mars, un éditorial de Xinhua a menacé directement les États-Unis en déclarant : « Les Américains devraient immédiatement corriger leurs comportements fautifs… avant qu’il ne soit trop tard. »
Époch Times appelle le nouveau coronavirus, le virus du PCC, parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, s’est fait de plus en plus l’avocat de la campagne de propagande mondiale du régime chinois, s’efforçant sans cesse de rejeter la faute sur les États-Unis. Zhao Lijian a été l’un des premiers hauts fonctionnaires à revendiquer que le virus du PCC avait été introduit à Wuhan par l’armée américaine.
« Spox chinois » : La Chine s’est battue avec acharnement et a épargné deux mois au monde entier », a déclaré M. Lijian le 20 mars. « Malheureusement, le gouvernement américain a gaspillé un temps aussi précieux, puis n’a pas ménagé ses efforts pour stigmatiser la Chine. C’est immoral et injuste. Cela n’aide en rien les États-Unis à contrôler le virus, ni la coopération internationale. »
Le 22 mars, M. Lijian a repris le message d’un utilisateur de Twitter qui disait : « Je pense vraiment que COVID-19 est ici en Amérique depuis un certain temps. Vous souvenez-vous à quel point tout le monde était malade pendant les vacances/début janvier ? »
Une étude du 13 mars a révélé que si la Chine était intervenue plus tôt avec des interventions non pharmaceutiques (NPI), la propagation du virus CCP aurait pu être considérablement réduite.
« Si les NPI avaient pu être menées une semaine, deux semaines ou trois semaines plus tôt en Chine, les cas auraient pu être réduits de 66 %, 86 % et 95 % respectivement, et le nombre de zones touchées aurait été considérablement réduit », indique le rapport.
Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du PCC et directeur général du Département de l’information, est un autre fonctionnaire qui continue la campagne visant les États-Unis.
« Si les États-Unis sont vraiment convaincus de la suprématie de leur système politique, pourquoi ont-ils si peur du Parti communiste chinois et des médias chinois ?» a-t-elle demandé dans un message sur Twitter du 20 mars.
« Certaines personnalités politiques américaines n’ont cessé de discréditer la Chine et sa réponse à l’épidémie, et de stigmatiser la Chine », a-t-elle écrit dans un précédent message. « Tout plan visant à calomnier et à diffamer la Chine n’a aucune chance de réussir. Toute action qui nuit aux intérêts de la Chine sera rejetée avec fermeté et détermination. »
La campagne de désinformation du PCC est passée par plusieurs phases : ignorer ou minimiser la gravité de l’épidémie, créer une couverture positive et, plus récemment, tenter de rejeter la faute sur les États-Unis.
Afin de montrer qu’il a géré efficacement l’épidémie, le régime chinois a affirmé qu’il n’y avait pas eu de nouvelles infections locales du virus, une affirmation qui, selon les experts, n’est pas crédible. Entretemps, certains médias américains et européens se font l’écho de cette version.
Peter Huessy, président et fondateur de GeoStrategic Analysis, une société de défense et de sécurité nationale de Potomac, dans le Maryland, a confié à Époch Times qu’il était dangereux de croire les chiffres ou les affirmations du Parti communiste chinois.
« Le PCC a menti à plusieurs reprises sur tout ce qui a trait au virus ; pourquoi penser qu’il aurait tout à coup changé son fusil d’épaule ? » a dit M. Huessy par courrier électronique. « En tant que régime totalitaire, nous savons qu’ils mentent automatiquement pour rester au pouvoir. »
M. Huessy a qualifié la campagne de désinformation de peu surprenante, ajoutant qu’il s’agit d’une tactique communiste typique qui se répète dans « tous les domaines importants de la politique en Chine ».
Le PCC est également sur le point d’expulser les journalistes américains basés en Chine qui travaillent pour le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post. Auparavant, le Département d’État américain avait désigné cinq médias d’État chinois comme « missions étrangères » et réduit le nombre d’employés chinois autorisés à travailler dans les bureaux des médias aux États-Unis.
« Nous avons peu de moyens de connaître la vérité en Chine », a souligné M. Huessy. « L’une des principales preuves manquantes est le nombre total de personnes infectées. »
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