La « colline du crack » est un des plus grands « supermarchés » d’Europe, un repaire du trafic et des toxicomanes situé au nord-est de Paris. Michel Cadot, le préfet de la région Ile-de-France, a annoncé que la « colline du crack » sera démantelée d’ici un mois.
Alors que deux campements regroupant entre 600 et 1 200 migrants dans le nord-est de Paris et la Seine-Saint-Denis ont été évacués le jeudi 7 novembre, le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a également annoncé que la « colline du crack » qui se situe dans la même zone, sera démantelée d’ici un mois.
« La colline du crack sera aussi démantelée dans un délai maximum d’un mois », a déclaré M. Cadot lors d’un point presse.
Le sujet sera traité « d’ici Noël », a confirmé plus tard dans la matinée le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, invité de France Info.
Déjà évacuée en juin dernier
La « colline » avait déjà été évacuée l’année dernière en juin, alors qu’une centaine de personnes y étaient régulièrement présentes, selon des associations.
« Il faut s’occuper de la Colline du crack, mais on ne peut pas le faire comme pour le reste des campements, il faut une prise en charge sanitaire. Si on ne prévoit pas d’accompagnement, on retrouvera ces personnes ailleurs à Paris », a souligné la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Les associations d’aide aux toxicomanes craignent notamment de retrouver ce public dans les gares (gare du Nord) et stations de métro à proximité de la ligne 4 ou 12, où les fumeurs de crack ont parfois élu domicile par le passé.
En mai, la mairie de Paris a lancé un plan de 3 millions d’euros mettant l’accent sur l’hébergement des toxicomanes, pour lutter contre le fléau du crack, dérivé fumable de la cocaïne.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.