Florence Vendeuvre, la commerçante interpellée le 21 mars à Dieppe après avoir ouvert son magasin dit « non essentiel », va devoir verser 150 euros à chacun des policiers outragés.
Son histoire avait fait beaucoup de bruit : propriétaire de la boutique de vêtements et d’articles de décoration La Cabine, dans la Grande-rue à Dieppe, Florence Vendeuvre, 59 ans, avait été interpellée dimanche 21 mars pour outrage sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.
Dans les faits, une patrouille de police lui avait demandé à plusieurs reprises de fermer son magasin pour respecter les mesures de confinement mises en place la veille. La commerçante, elle, a soutenu qu’elle n’avait pas ouvert son magasin au public, mais qu’elle prenait simplement des photos de ses articles pour le « click & collect ».
Cependant, à leur troisième passage ce jour-là, la patrouille a décidé de la verbaliser. Les trois policiers ont alors reçu une volée d’insultes par la commerçante, qui s’est rebellée contre son interpellation et a donné des coups de pied dans la voiture de police, a rapporté 76actu.
Placée en garde à vue pour outrage et rébellion, Florence Vendeuvre a été relâchée quelques heures plus tard avec un rappel à la loi. Cependant, la commerçante devra également payer 150 euros à chacun des trois policiers qu’elle a outragés au titre du préjudice moral.
Une somme à laquelle vient s’ajouter le coût du stage de citoyenneté, auquel la commerçante va devoir se rendre. Ce stage, qui coûte entre 200 et 250 euros, a pour but de rappeler à la personne ayant commis une infraction « les valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité humaine sur lesquelles est fondée la société ».
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