Le chef de la police palestinienne en Cisjordanie a indiqué mercredi que la coopération avec Israël dans le domaine de la sécurité avait pleinement repris après une suspension partielle de plusieurs mois.
« Tout le monde se coordonne à présent. Cela signifie que les choses sont revenues à ce qu’elles étaient avant le 14 juillet », c’est-à-dire avant un accès de violences autour de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, a déclaré Hazem Atallah à des journalistes à Ramallah.
En fait, la coopération n’a jamais complètement cessé pour la police palestinienne, dont 95% des activités menées à ce titre ont continué, a-t-il dit. La coopération a entièrement repris il y a environ deux semaines, selon lui.
« La seule chose qui ait cessé, ce sont les rencontres que nous avons avec (les Israéliens) sur le terrain », a poursuivi M. Atallah.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait annoncé en juillet le gel de tous les contacts avec Israël tant qu’Israël ne démonterait pas des portiques de sécurité installés aux entrées de l’esplanade des Mosquées.
La mise en place des détecteurs de métaux, consécutive au meurtre de deux policiers israéliens par des Arabes israéliens le 14 juillet, avait provoqué deux semaines de heurts entre Palestiniens et forces israéliennes, avant que le gouvernement israélien ne recule.
L’esplanade, troisième lieu saint de l’islam également révéré par les juifs sous le nom de mont du Temple, se trouve à Jérusalem-Est. Au cœur du conflit israélo-palestinien, le site cristallise les tensions depuis des décennies.
Instaurée par les accords d’Oslo, la coopération sécuritaire entre services de sécurité palestiniens et israéliens passe pour avoir permis de déjouer des dizaines d’attentats anti-israéliens. Si l’Autorité palestinienne coopère c’est qu’elle y y trouve son compte dans le maintien de la stabilité.
Les Palestiniens ont à maintes reprises brandi la menace d’une rupture de cette coopération, avec des conséquences potentiellement explosives.
La coopération est dénoncée par ses détracteurs extrémistes comme faisant de l’Autorité palestinienne des « traîtres à la cause ».
Ces trois dernières années, les forces palestiniennes ont remis aux Israéliens 561 ressortissants israéliens qui s’étaient retrouvés en zone sous contrôle palestinien, selon M. Atallah.
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