La Crema Bueno, fabriquée en Seine-Maritime : mais pourquoi tout le monde se l’arrache ?

Par Sarita Modmesaïb
13 octobre 2024 16:02 Mis à jour: 13 octobre 2024 16:02

Cette pâte à tartiner made in France, connaît un succès fulgurant, amenant son fabricant à se restructurer.

Votre supermarché de proximité est peut-être déjà en rupture de stock. La Crema Bueno semble bien porter son nom : fabriquée à Gournay-en-Bray (Seine-Maritime), cette pâte à tartiner connaît un succès retentissant dans toute la France.

Aussi, Léa Chauveau et Alexandre Cousin, ses fabricants, déjà propriétaires de deux boulangeries et d’une chocolaterie, ont dû quitter leur petit atelier pour venir s’installer dans cette usine de 700 m2.

« C’est arrivé du jour au lendemain, vraiment ! » s’étonne encore Alexandre Cousin, sur France Bleu. « En dix jours, on a embauché 10 personnes et je pense que d’ici la fin du mois, il va y en avoir encore une dizaine ou une quinzaine d’autres qui vont arriver ».

« Notre pâte est similaire à la version algérienne »

Aujourd’hui, leur pâte à tartiner Aracao est en rupture de stock. Depuis, entre autres, l’interdiction d’importation de la pâte à tartiner algérienne El Mordjene en Europe, les demandes pleuvent, venant de toute la France.

« Les premiers ce sont les Super U, ensuite il y a eu les Intermarché, Leclerc et Auchan. Je reçois des mails tous les jours et je n’ai pas le temps de répondre dans un délais convenable », relate Alexandre Cousin, qui n’en revient toujours pas.

Beaucoup estiment que Crema Bueno a un goût comparable à El Mordjene. « Notre pâte est similaire à la version algérienne, mais avec beaucoup plus de noisettes. Il y en a 40 % dans la nôtre, contre 15 % pour El Mordjene », souligne M. Cousin sur Ouest France.

Avec, en plus, un prix abordable, 2,95 euros les 200 g, la Crema Bueno a tout pour plaire. Sa composition demeure pourtant classique : outre les noisettes, la recette implique du sucre provenant de la sucrerie Saint-Louis en France, du sel, de la poudre de lait, également française, et de l’huile de palme, seul ingrédient importé, mais certifiée R.S.P.O (fabriqué de manière durable). Les contenants, des bocaux en verre, sont également des produits français.

« On va tripler nos effectifs, assure Alexandre Cousin sur Ouest France. Et on va quintupler la production. On est à 4000 pots par jour, avec l’arrivée de nouvelles machines, on va passer à 14.000 pots. »

Le chef d’entreprise pense aussi diversifier sa production avec des pots de pâte à tartiner de 500 g.

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