« Ce chiffre n’est pas définitif », car plusieurs mécanismes de soutien d’urgence aux entreprises et aux salariés sont toujours en place, a indiqué le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.
Face à l’épidémie du Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), la crise sanitaire a globalement coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros l’an dernier, a indiqué le 17 mars le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, en précisant qu’étant donné sa persistance, ce chiffre « n’est pas définitif ».
« Entre les pertes de recettes et les dépenses que nous avons engagées pour faire face à la crise, que ce soit pour l’État en termes de dépenses, pour la Sécurité sociale en terme de pertes de recettes liées à la baisse de l’activité, le coût (…) peut être estimé autour de 160 à 170 milliards d’euros », a déclaré M. Dussopt au Sénat.
La crise sanitaire a coûté plus de 160 milliards d’euros à l’État en 2020
➡️C’est plutôt sa mauvaise gestion de la crise sanitaire qui a coûté aussi cher ! Et à la fin ce sont les Français qui paieront…https://t.co/9DnqL7YfNA— Philippe Herlin (@philippeherlin) March 18, 2021
Une aide d’urgence
« Ce chiffre n’est pas définitif puisque nous sommes encore dans une crise épidémique et une crise sanitaire », et que plusieurs mécanismes de soutien d’urgence aux entreprises et aux salariés sont toujours en place, a-t-il ajouté.
Progressivement, le gouvernement commence ainsi à faire les comptes de cette crise inédite. En janvier, le ministère de l’Économie avait indiqué que l’État avait engagé sur son seul périmètre (hors collectivités et sécurité sociale) près de 42 milliards d’euros de dépenses d’urgence en 2020, dont 17,8 milliards pour le chômage partiel (une partie étant financée par l’Unedic), 12 milliards pour le fonds de solidarité, 4 milliards pour financer les exonérations de cotisations sociales et 8 milliards de soutien aux entreprises publiques.
À cela s’ajoute un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, etc.) par rapport aux prévisions valables avant la crise. Dans le champ de la Sécurité sociale, il faut compter les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie (masques, tests, arrêts de travail) ou encore les pertes de recettes de cotisations sociales par rapport à une situation économique normale.
Dépenses sanitaires
Cette année, de nouvelles dépenses liées à la crise seront engagées, notamment pour la vaccination, l’indemnisation du chômage partiel ou encore le fonds de solidarité.
C’est pour cette raison que « nous ne pouvons pas répondre à cette question de la date de fin du quoi qu’il en coûte », a estimé M. Dussopt au Sénat, même s’il a répété qu’il faudra en sortir progressivement à mesure que la crise s’estompe. « Il faudra que les aides soient progressivement débranchées pour revenir à un niveau plus soutenable de dépenses publiques », a-t-il souligné en fin de journée, sur BFM Business.
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