Le député de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle s’est récemment exprimé sur la question de la gestion de la crise sanitaire en France, mais également sur le mouvement des Gilets jaunes et enfin sur les présidentielles de 2022.
Dans cette crise sanitaire sans précédent, si l’homme politique ignore « qui ferait mieux », il regrette néanmoins la façon dont elle a été gérée, et selon lui, elle a été mal anticipée, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.
L’une des raisons qui a aggravé la situation est la fermeture des lits d’hôpitaux. « Nous payons trente ans d’incurie totale des divers gouvernements », déplore le député. Il dénonce également, ainsi qu’il le faisait déjà « il y a un an », la privatisation de la recherche. « Nous nous sommes remis aux mains de grandes sociétés. Je disais alors que nous allions le payer très cher », prévient-il.
Les gilets jaunes, un « moment de démocratie »
Jean Lassalle, qui est dans la politique depuis 18 ans, a été le symbole du mouvement des Gilets jaunes à l’Assemblée nationale en 2018. Il qualifie cette étape de « formidable », mais regrette néanmoins cet éphémère « moment de démocratie ».
Il déclare : « Les Gilets jaunes ont dit beaucoup plus en six mois que nous n’avions dit en trente ans », regrettant cependant que le président ait géré cette crise de manière « catastrophique ». « Il a fait croire qu’il ferait, et il n’a finalement rien fait », estime le député des Pyrénées-Atlantiques.
Et l’aventure des présidentielles en 2022 ?
Mais désormais, Jean Lassalle compte bien se consacrer à une tout autre cause, les présidentielles de 2022. « Oui, je souhaite être candidat, parce qu’il faut des voix qui s’expriment autrement », explique Jean Lassalle, dépité de constater que « la démocratie française est morte », relate encore France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Même s’il avait peiné à obtenir les 500 signatures en 2018, cela ne le dissuade pas de renouveler l’aventure. Il se souvient d’ailleurs d’un moment « formidable », dont il est sorti « enrichi ».
Par contre, en s’engageant dans les présidentielles, il devra renoncer aux élections régionales car, estime-t-il, « ce n’est pas sérieux ». Il ajoute : « Les deux élections sont trop proches l’une de l’autre. Je ne veux pas être à la fois sur la plus grande région de France et conduire une campagne en parallèle. »
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