La destitution d’Emmanuel Macron, une affaire entérinée par l’Assemblée nationale

Par Epoch Times avec AFP
8 octobre 2024 12:45 Mis à jour: 10 octobre 2024 21:16

La proposition de résolution sur la destitution d’Emmanuel Macron, engagée par LFI à l’Assemblée, ne sera pas examinée dans l’hémicycle après une décision de la conférence des présidents mardi, ce qui met de fait fin à la procédure, ont annoncé la cheffe du groupe Mathilde Panot et une source parlementaire.

« Emmanuel Macron n’aura pas à subir un débat dans l’hémicycle sur (son) comportement dangereux et erratique » après les législatives, a dénoncé Mathilde Panot. Le texte, largement rejeté mercredi en commission, devait être inscrit au plus tard le 13e jour suivant dans l’hémicycle, mais les présidents des trois groupes de l’ex-majorité (EPR, MoDem, Horizons), Droite républicaine (ex-LR), et UDR (ciottistes) s’y sont opposés.

Éric Ciotti a justifié son vote en affirmant qu’« il y a d’autres urgences parlementaires que de rentrer dans les scénarios de communication de M. Macron ». Même s’il se qualifie lui-même d’« opposant farouche au macronisme, au président Macron, au bilan qu’il a apporté à notre pays », il se positionne avant tout en « républicain, respectueux des institutions ». Selon lui, le cadre de destitution du président de la République, prévu par la Constitution, « ne rencontre en rien la situation actuelle ».

Il a également affirmé ne pas vouloir participer à un « jeu » qui consiste à « déstabiliser les institutions », avant de dénoncer le « chaos » que veut installer « M. Mélenchon et ses amis ».

Marine Le Pen (RN) s’est quant à elle abstenue, selon des sources parlementaires. Dans un tweet sur le réseau X, Mathilde Panot a accusé cette dernière d’avoir « en quelque sorte sauvé M. Macron de la procédure de destitution ».

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