La dissolution « a permis de crever l’abcès », a estimé mardi François Bayrou qui s’est dit confiant que les institutions « résisteraient » en cas de cohabitation avec le Rassemblement national.
« Ce n’est pas la dissolution qui a créé cet état de l’opinion, c’est l’état de l’opinion qui a créé la dissolution », a jugé François Bayrou sur franceinfo.
« Il y avait un abcès et il fallait crever l’abcès. Quand s’expriment des sentiments, des attentes, c’est mieux que quand ça bouillonne dans les profondeurs », a plaidé le président du Modem tout en reconnaissant que la « clarification » entraînée est « tourmentée » et « à des égards dangereuse ».
En cas de cohabitation, « les institutions résisteront car elles résistent depuis 75 ans », a-t-il jugé.
« Le général De Gaulle avait le génie des situations historiques. Il avait vécu le pire, l’effondrement d’un pays et de ses institutions. Et il a, en isolant le Parlement de la figure du président de la République, en donnant au Président des droits qui fassent que ça puisse marcher même quand les partis se déchirent… il a donné un socle qui nous permet de regarder l’avenir sans crainte », a-t-il jugé.
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