La fécondité « diminue légèrement » en France depuis 2015, sauf chez les femmes immigrées, ce qui permet d’atténuer à la marge la baisse globale de la fécondité dans le pays, selon une étude de l’Insee, publiée le 13 décembre
Après « neuf années de relative stabilité », le taux de fécondité est passé depuis 2015 sous le seuil symbolique des 2,00 enfants par femme et est en baisse régulière atteignant 1,88 enfant par femme en 2017. Cette baisse est « générale »: elle touche tous les âges, tous les niveaux de vie, que ces femmes soient déjà mères ou non.
Mais selon l’Institut national des statistiques et des études économiques, la fécondité des femmes immigrées, elle, reste « plus stable » et se maintenait en 2016 à 2,73 enfants par femme. Ce niveau est « comparable à celui des années 2012 à 2014 ».
Cela représente « environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées » dont le taux de fécondité était de 1,80 enfant par femme en 2016.
L’Insee définit un « immigré » comme une « personne résidant en France née à l’étranger et de nationalité étrangère à sa naissance ».
Rapporté au taux de fécondité global en France en 2014 (2,00), « la contribution des femmes immigrées » reste cependant « limitée » à 0,1 enfant par femme, a nuancé l’Institut. Elle n’a quasiment pas évolué depuis 2012.
LG avec AFP
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