Ce mercredi 31 mai, la fille cadette de Demi Moore et Bruce Willis a fait des révélations sur la maladie de son père, atteint de démence. Tallulah avait eu l’intuition que « quelque chose n’allait pas depuis longtemps », ainsi qu’elle l’a expliqué dans les colonnes de Vogue.
L’acteur de 68 ans souffre de démence frontotemporale (FTD) et d’aphasie, ce qui se manifeste par des troubles affectant la compréhension orale, écrite, ainsi que la mobilité. Pour cette raison, le comédien a dû mettre un terme à sa carrière en mars 2022 et Tallulah dévoile que les premiers signes de la maladie ont été mal interprétés.
Il se « débattait tranquillement »
« Cela a commencé par une sorte d’insensibilité vague, que la famille a attribuée à la perte auditive causée par Hollywood », a soulevé la jeune femme, faisant référence au tournage de la saga Die Hard.
Tallulah a indiqué avoir « parfois pris personnellement » cette forme d’ « insensibilité » chez son père. « Il avait eu deux bébés avec ma belle-mère, Emma Heming Willis, et je pensais qu’il s’était désintéressé de moi. Bien que cela ne pouvait pas être plus éloigné de la vérité, mon cerveau d’adolescente s’est torturé avec des perceptions erronées : je ne suis pas assez belle pour ma mère, je ne suis pas assez intéressante pour mon père », avait alors estimé la cadette de la fratrie Willis, qui a quant à elle souffert d’anorexie mentale durant quatre ans.
« Pendant que j’étais enfermée dans ma dysmorphie corporelle, mon père se débattait tranquillement », se rappelle-t-elle amère. « J’avoue que j’ai rencontré le déclin de Bruce ces dernières années avec une part d’évitement et de déni dont je ne suis pas fière », reconnaît-elle encore.
Elle savoure le temps passé à ses côtés
Désormais, la fille du comédien « prend une tonne de photos » de son père et enregistre « chaque message vocal de lui sur un disque dur », afin de conserver un maximum de souvenirs et de lui permettre de mieux affronter le jour « où il ne sera plus capable de se rappeler ».
Même si la démence n’a pas affecté la mobilité de Bruce Willis, Tallulah est consciente que cette maladie qui ronge le sexagénaire est susceptible d’évoluer rapidement, « et de manière imprévisible ». Pour cette raison notamment, elle souhaite « savourer le temps » passé auprès de lui. « Je sais que des épreuves se profilent, que c’est le début du chagrin », déplore-t-elle enfin, assurant que pour le moment, son père est « cool, charmant, élégant, doux et un peu farfelu ».
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