Ils devaient être testés avant usage… 2 millions de masques de protection provenant de Chine achetés par la Finlande sont inadaptés pour l’hôpital.
Ils étaient pourtant attendus… Deux millions de masques achetés par la Finlande à la Chine pour se protéger du virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus, ne sont pas adaptés à une utilisation à l’hôpital, a admis mercredi le gouvernement finlandais.
Mardi le ministre de la Santé Aino-Kaisa Pekonen avait posté sur twitter une photo de l’arrivée à l’aéroport d’Helsinki de la première cargaison des deux millions de masques chirurgicaux et 230 000 respirateurs arrivant de Chine, précisant que ce matériel serait « vérifié et testé » avant usage.
Des masques inadaptés
Mais mercredi, des responsables finlandais ont découvert que les masques ne respectaient pas les normes de protection contre le coronavirus requises pour être utilisés dans un environnement médical. « C’est bien sûr un peu décevant », a déclaré la secrétaire permanente du ministère de la Santé Kirsi Varhila en conférence de presse.
Les masques pourront cependant être utilisés par exemple par des soignants qui rendent visite à domicile, a-t-elle souligné.
Espagne, Pays-Bas, Turquie et Australie, tous renvoient leurs masques à la Chine
D’autres pays européens ont eu la même fâcheuse surprise avec du matériel venu de Chine car le marché chinois est « très chaotique » en raison de la forte demande de masques, selon Tomi Lounema, chargé de la logistique pour lutter contre la pandémie. « Les prix n’arrêtent pas de monter, il faut acheter rapidement et payer d’avance », a-t-il expliqué.« Le risque commercial est très élevé ».
Ces dernières semaines, l’Espagne, les Pays-Bas, la Turquie et l’Australie ont dû renvoyer des masques achetés en Chine.
De son côté, la France a commandé près de deux milliards de masques à la Chine qui doivent être livrés d’ici la fin du mois de juin via un pont aérien.
La Finlande a annoncé mercredi 8 avril une enveloppe de 600 millions d’euros qui seront consacrés aux équipements de protection, au matériel médical et aux médicaments. Le pays comptait mercredi 2 487 cas officiellement recensés du virus du PCC et déplorait 40 morts.
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