La France pourrait mieux tirer parti de son capital humain, handicapée notamment par le sous-emploi de ses jeunes et des plus de 55 ans, selon un rapport établi par le Forum économique mondial, organisateur des rencontres de Davos.
La France ne figure qu’au 26e rang de « l’indice du capital humain » calculé par les auteurs du rapport, qui est censé représenter la capacité des pays à réaliser pleinement le potentiel économique de leur population.
Selon cet indice, la France n’a développé que 69,94% de son capital humain, alors que le meilleur mondialement, la Norvège, arrive à un score de 77,12%, et que la moyenne mondiale est de 62%.
Les bons élèves du classement sont, outre les pays scandinaves, la Suisse (3e), les États-Unis (4e), l’Allemagne (6e), voire la Russie qui figure au 16e rang du classement, grâce au haut niveau de formation de ses habitants, héritage de l’ère communiste.
Parmi les grandes puissances émergentes, la Chine figure au 34e rang du classement mondial. Elle est portée par sa grande capacité à occuper sa main-d’oeuvre disponible, et ses efforts actuels d’éducation et de formation, selon les auteurs du rapport.
Par contraste, l’Inde figure en 103e position, handicapée par un taux d’alphabétisation encore faible de sa jeunesse (89%) et la faible participation des femmes au marché du travail.
D’une manière générale, les efforts visant à réaliser pleinement le potentiel économique des individus restent insuffisants dans le monde, relèvent les auteurs de l’étude.
« Nous avons besoin d’un changement de mentalité et d’une véritable révolution pour adapter nos systèmes éducatifs aux apprentissages nécessaires à la main-d’oeuvre de demain », a estimé Klaus Schwab, le président du Forum mondial de l’économie.
L’indice calculé par le Forum reflète entre autres le niveau de formation de la population, le niveau de participation au marché du travail, ou la part de salariés hautement qualifiés dans l’emploi global.
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