«La fraude mondiale du Covid a été conçue pour contrôler les gens» déclare l’ancien vice-président de Pfizer

Par Roman Balmakov
19 juin 2022 17:02 Mis à jour: 19 juin 2022 17:02

Selon le Dr Michael Yeadon, ancien vice‑président de Pfizer, les confinements, les masques, les vaccins, voilà autant de mesures qui n’ont pas d’impact sanitaire mais qui, en revanche, permettent de contrôler les populations, d’imposer à terme l’identification numérique et la monnaie numérique.

« En bref, j’assiste à une fraude à l’échelle mondiale, où les sociétés pharmaceutiques sont une des composantes seulement », a déclaré le Dr Yeadon, lors d’une récente interview dans Facts Matter d’EpochTV.

« Il y a une énorme pression au niveau mondial pour persuader les gens qu’il y a une menace pour la santé, afin de les amener à se conformer à diverses mesures devastatrices pour l’économie, et ensuite les talonner avec ces injections. Et je crois que tout cela a finalement pour but de les contrôler. »

En avril, le Dr Yeadon a publié un article intitulé « The Covid Lies ». [Les mensonges du Covid, ndt.] Il y réfute une douzaine de préjugés répandus dans l’opinion publique sur le Covid, tels que : les confinements ralentissent la propagation et réduisent le nombre de cas et de décès ; la seule façon de mettre fin à la pandémie est la vaccination universelle ; les nouveaux vaccins sont sûrs et efficaces.

« J’ai su que c’était faux, dès que j’ai entendu dire qu’ils développaient un vaccin. Nous n’avons jamais cherché à supprimer ou à mettre fin à une pandémie en créant un nouveau vaccin et en intervenant ensuite avec celui‑ci. Pourquoi ? Parce que – et c’est vraiment important – le temps nécessaire pour obtenir une quantité adéquate d’informations sur la sécurité d’un vaccin a toujours été plus long que n’importe quelle pandémie dans l’histoire. »

« Et si on prend moins de temps, cela signifie qu’on ne dispose pas de la quantité appropriée d’informations relatives à sa sécurité. »

Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les vaccins doivent passer par trois phases d’essais cliniques pour que leur efficacité et sécurité soient assurées. « Pendant le développement des vaccins contre le Covid‑19, ces phases se sont chevauchées pour accélérer le processus, dans le but que les vaccins puissent être utilisés le plus rapidement possible afin de contrôler la pandémie. Aucune phase d’essai n’a été sautée », ont déclaré les CDC.

« Les essais cliniques n’ont révélé aucun problème de sécurité grave dans les huit semaines suivant la vaccination. Il s’agit d’une étape importante, car il est inhabituel que des effets indésirables causés par des vaccins apparaissent après ce laps de temps », ont ajouté les CDC.

Selon le Dr Yeadon, aucun gouvernement n’aurait dû contraindre sa population à recevoir des vaccins dont les données de sécurité ne portaient que sur deux mois. « Quel est le profil d’innocuité six mois après la prise ? Personne ne peut le dire. »

« Je suis dans la recherche et le développement de médicaments depuis 34 ans maintenant. La sécurité est la chose la plus importante, même plus importante que l’efficacité. Pourquoi ? Parce qu’on va aller le donner à beaucoup de gens. Donc si on n’est pas vraiment, vraiment certain que [le médicament] est sûr, on peut facilement blesser plus de personnes qu’en sauver. C’est d’autant plus vrai, lorsqu’on utilise un nouveau type de technologie. »

Le Dr Yeadon a travaillé pour Pfizer pendant 17 ans. Il a quitté Pfizer en 2011, pour cofonder la société de biotechnologie Ziarco, que Novartis a rachetée, en 2017.

« Ils ont répondu : ‘Non, nous n’avons pas fait de raccourcis. Nous avons fait les choses en parallèle’. C’est faux, ils n’ont pas fait assez d’études, et elles sont absentes de la présentation réglementaire. Ce que cela signifie, j’en ai peur, c’est que les régulateurs sont coupables de fraude. »

« Que l’organisme de réglementation ne leur ait pas demandé de mesurer l’apparition et la disparition dans le sang de ces substances à base de gènes est stupéfiant. Pourquoi c’est si important ? Parce que cela signifie qu’ils n’ont aucune idée des quantités qui circulent dans votre corps ou dans le mien après l’injection, si ces quantités sont minuscules, moyennes ou grandes. Aucune idée. Et ils n’ont pas mesuré combien de temps le composant génétique produisait la protéine de pointe. Est‑ce que ça dure une heure ? Une semaine ? Ou pour toujours ? Ils ne l’ont pas étudié. Donc nous ne le savons pas. »

Les CDC ont redirigé Epoch Times vers la Food and Drug Administration (FDA), « l’autorité de régulation pour les essais de vaccins et les études de sécurité ». La FDA n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Les agences fédérales de la santé ont attiré de nombreuses critiques pour leurs revirements sur certaines mesures liées au Covid et pour leur réticence à publier des informations complètes sur les vaccins. La FDA, notamment, qui s’est initialement donné 55 ans pour publier les données de Pfizer sur son vaccin Covid ; ou les CDC, qui, selon le New York Times en février, ont dissimulé des informations essentielles sur le Covid concernant les doses de rappels, les hospitalisations et certaines recherches.

Il est faux de dire que les vaccins Covid sont « sûrs et efficaces », a déclaré dans une interview récente pour Epoch Times le Dr Peter McCullough, cardiologue et épidémiologiste.

« Aucun des vaccins n’a fait l’objet d’essais cliniques avec placebo et critère composite », a‑t‑il ajouté. « Au fur et à mesure, on a développé un faux narratif à partir des données d’observation. »

Le codage de la protéine de pointe : un choix qui s’oppose aux fondamentaux dans la conception des vaccins

Le Dr Yeadon a aussi exprimé ses inquiétudes quant au fait que les quatre principaux fabricants de vaccins Covid – Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson, AstraZeneca – ont tous choisi des protéines de pointe pour déclencher la réponse immunitaire. Selon lui, c’est contraire aux principes de base quand on conçoit un vaccin.

Tout d’abord, les concepteurs de vaccins doivent choisir dans un organisme une partie qui n’est pas intrinsèquement nuisible.

« Nous savions avant qu’ils ne le choisissent, que ce qui pointe à l’extérieur de ces virus fait partie d’une famille de protéines superficielles connues pour être biologiquement actives, pour avoir des effets neurologiques, pour avoir des effets thromboemboliques ou de coagulation du sang, et plus encore. Je savais donc qu’en faisant quelques recherches préliminaires […], je tomberais d’emblée sur tout un tas de problèmes de sécurité importants. »

Deuxièmement, les concepteurs de vaccins doivent choisir « la partie de l’organisme qui est génétiquement la plus stable ».

« Eh bien, ils ont choisi la partie qui mute apparemment le plus rapidement. Donc cela signifiait, et j’en étais bien conscient, qu’au moment où la dérive génétique habituelle se produirait, les vaccins cesseraient de fonctionner. »

Selon lui, les concepteurs de vaccins doivent choisir la partie de l’organisme la plus éloignée possible d’éléments semblables chez les êtres humains: « Lorsqu’on suscite une réponse immunitaire dans une certaine partie, il ne faut pas que ça se chevauche et se retourne pas contre nous ».

« Mais malheureusement, la protéine de pointe, bien que peu similaire, est la moins dissemblable des protéines humaines. Il y a des dizaines de protéines humaines qui lui ressemblent un peu. Et je pense que cela rend les réponses auto‑immunes très probables. »

Les maladies auto‑immunes surviennent lorsque le système de défense de l’organisme ne parvient pas à faire la différence entre ses propres cellules et les cellules étrangères, ce qui l’amène à attaquer par erreur les cellules normales. Au jour d’aujourd’hui, des maladies auto‑immunes induites par les vaccins Covid ont bel et bien été signalées.

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(Naeblys/Shutterstock)

Selon les CDC, les vaccins Covid à ARNm et à vecteur viral produisent des protéines de pointe dans l’organisme pour déclencher la réponse immunitaire. Malgré cela, les CDC maintiennent que les vaccins Covid sont sûrs et efficaces.

Les vaccins Covid de Pfizer et Moderna utilisent la technologie à ARNm. En revanche, Johnson & Johnson et AstraZeneca utilisent un adénovirus humain ou de chimpanzé comme vecteur viral et codent la protéine de pointe du SRAS‑CoV‑2.

Sachant que ses anciens collègues ne sont pas stupides, le Dr Yeadon a eu du mal à comprendre pourquoi ils avaient choisi « la pire option possible ».

« Je ne peux pas considérer que c’est bénin. J’ai fait tout ce que j’ai pu. Je ne peux pas considérer cela comme une erreur bien intentionnée. »

« La collusion et la malfaisance sont évidentes, du fait que les quatre principaux fabricants de vaccins ont tous choisi de coder la même protéine de pointe dans leurs vaccins à base de gènes. »

Nombre de ses collègues et confrères retraités rejoignent tout à fait son opinion et lui ont déclaré qu’ils n’auraient jamais opté pour cette solution « sous‑optimale », les concepteurs « magouillent [probablement] ensemble ».

Epoch Times a contacté les quatre fabricants de vaccins pour obtenir des commentaires.

Très tôt, le Dr Yeadon a voulu faire connaître ses préoccupations, mais sa vie a basculé du tout au tout en à peine une semaine.

Le 1er décembre 2020, avant que la Commission européenne ne délivre sa première autorisation d’utilisation d’urgence pour un vaccin Covid, le Dr Yeadon et le Dr Wolfgang Wodarg ont cosigné une pétition adressée à l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour suspendre toutes les études sur les vaccins Covid. Selon eux, les problèmes de sécurité étaient trop importants. Le Dr Wodarg est l’ancien président du Comité santé de l’ACPE (Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe).

« En l’espace d’une semaine, le gentil Mike Yeadon, qui n’avait jamais rien dit en public à propos de quoi que ce soit de toute sa vie, sauf dans sa sphère professionnelle, s’est soudain vu attribuer le statut d’antivax », explique le Dr Yeadon.

« Pourquoi est‑ce que je fais ça ? Ce n’est pas pour l’argent. Ce n’est pas pour la gloire. C’est parce que ce que je vous dis est la vérité. C’est la seule raison. Et je le fais pour mes enfants et mes petits‑enfants. »

Il a non seulement perdu une « grosse somme à six chiffres », mais il a surtout été harcelé, sali, censuré et rejeté de son milieu.

« Tout cela n’est qu’une question de contrôle »

Selon lui, la vaccination universelle et de nombreuses autres mesures visant à prévenir la pandémie « n’avaient rien à voir avec la santé publique, mais avec le contrôle ».

« Les seules personnes que nous avions à protéger étaient les personnes très âgées ou celles qui souffraient déjà d’une maladie chronique. Pourquoi vacciner les 90% restants ? Nous avons gaspillé de l’argent. Nous avons exposé la population à des risques inutiles. Par ailleurs, nous n’avions jamais fait cela auparavant. »

Il y a « trois éléments de preuve que personne, je pense, ne peut réfuter », en d’autres termes trois groupes de personnes qu’il ne fallait pas vacciner : les personnes qui se sont remises du Covid, les femmes enceintes et les jeunes enfants en bonne santé.

Selon le Dr Yeadon, les personnes qui se sont remises du Covid ont la meilleure immunité, car leur organisme a traité tous les composants du virus, et non la protéine de pointe uniquement. Les femmes enceintes ne devraient pas recevoir les vaccins, car le fœtus en développement est très vulnérable et aucun test de toxicité reproductive à long terme n’a été effectué. Quant aux jeunes enfants, ils sont très peu exposés au virus.

Les CDC recommandent pourtant à toutes les personnes éligibles de se faire vacciner et de recevoir des doses de rappel le moment venu, y compris les personnes ayant déjà été infectées, les femmes enceintes et les enfants à partir de cinq ans.

Le 9 juin, l’administration de Biden a annoncé un programme de vaccination destiné aux enfants de moins de cinq ans, précisant que la FDA et les CDC examineront le fait d’autoriser et de recommander les premiers vaccins pour ce groupe d’âge, la semaine suivante.

Le 15 juin, un groupe consultatif de la FDA a voté pour une autorisation d’urgence des vaccins Covid de Moderna et Pfizer pour les enfants âgés de 6 mois.

« Je pense que le but final, c’est l’identification numérique obligatoire – la récompense concrète pour avoir reçu le vaccin, c’est qu’on obtient un laissez‑passer vaccinal. Et puis à côté, on cherchera forcément à faire disparaître l’argent liquide, [pour mettre en place] l’argent numérique, les monnaies numériques des banques centrales. Et voilà, ces deux phénomènes se produisent partout, et ils convergent. »

En juin 2021, la Commission européenne a proposé de doter chaque citoyen d’un ensemble de documents numériques d’identité. D’ici à septembre 2023, il est prévu que chaque État membre propose aux citoyens un portefeuille numérique avec ses documents d’identité utilisable dans toute l’UE.

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La ministre d’État auprès du chancelier fédéral et commissaire du gouvernement fédéral pour la numérisation, Dorothee Baer, montre un portefeuille d’identité numérique sur l’écran d’un téléphone portable, lors d’une à l’hôtel Steigenberger à Berlin, le 17 mai 2021. (Filip Singer-Pool/Getty Images)

Le 9 mars, le président Joe Biden a signé un décret visant à optimiser le développement des ressources numériques. Il a déclaré : « Nous devons soutenir les avancées technologiques qui favorisent le développement et l’utilisation responsable des ressources numériques. »

Celui qui aura la main sur les données stockées aura le contrôle absolu sur nos vies et il sera trop tard pour y remédier, avertit le Dr Yeadon.

« J’implore les gens, même s’ils croient ce que leurs gouvernements disent, de rester sur leur garde et de résister, de s’opposer à toute cette infrastructure de contrôle numérique. Parce que je ne vois aucun moyen d’en réchapper ensuite. Une fois que ce sera fait, on ne pourra plus s’en débarrasser. »

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