Contrairement aux idées reçues, la Garde républicaine se produit régulièrement dans des cadres éloignés de son registre habituel. Mais depuis sa prestation remarquée avec la chanteuse Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, elle a été mise en lumière de façon exponentielle. Ce mercredi, elle a de nouveau fait une apparition dans les rues de la capitale.
Le 26 juillet dernier, la Garde républicaine apparaissait aux côtés de la star franco-malienne mondialement écoutée Aya Nakamura et à en croire les réactions d’une grande majorité de personnes, ce duo insolite a marqué les esprits. Dix jours après cet événement, sept musiciens de la troupe ont réitéré, ce mercredi soir devant le Sacré-Cœur à Montmartre, en offrant cette fois-ci au public une improvisation avec une reprise de la chanson Freed from desire. Le but était de mettre en avant la Garde républicaine ; un pari vraisemblablement réussi.
« Entretenir la proximité avec le public »
« Il était question qu’on refasse une petite intervention, pour entretenir la proximité avec le public et l’engouement autour des Jeux. Ça s’est fait au dernier moment », a souligné auprès du Parisien le capitaine Frédéric Foulquier, chef de la Musique de la Garde républicaine. « On est extrêmement fiers de pouvoir jouer dans ces lieux insolites », a de son côté indiqué Luc Simery, l’un des musiciens de la Garde, à BFMTV.
Autour de la fanfare de la Garde républicaine, une large foule s’était pressée ce mercredi, fredonnant la chanson de l’Italienne Gala Rizzatto. De nombreux touristes se bousculaient également pour faire des selfies avec les musiciens.
Une vidéo de ce moment festif, postée par la Gendarmerie nationale sur X, a largement circulé sur le réseau social. Elle a récolté des milliers de vues et de nombreux commentaires positifs.
« Ça va apporter une image plus enracinée dans la société actuelle »
Ce coup de projecteur permet de faire découvrir aux citoyens d’autres aspects du corps militaire, qui compte plus de 300 métiers. Du coup, cela peut faire naître de nouvelles vocations chez les jeunes.
En interne, cette popularité nouvelle comble au plus haut point, ainsi que l’a encore indiqué Frédéric Foulquier dans les colonnes du quotidien francilien. « On s’attendait à ce que cette prestation sur le pont des Arts suscite pas mal de réactions positives. L’unité en elle-même, nos musiciennes et musiciens, vivent ça avec joie et bonheur. Il y a le sentiment d’avoir participé à un événement exceptionnel, unique dans une carrière », a-t-il confié.
« On a reçu énormément de commentaires très laudatifs, dithyrambiques, autour de cette participation qui était un peu incongrue mais qui, sur le plan de la symbolique, du message qu’elle a véhiculé, a marqué les esprits de façon très favorable ». Et d’ajouter : « Ça sort de l’idée un peu préconçue que le grand public peut avoir d’une Garde républicaine rigide, figée dans le passé. » « Ça va apporter une image plus enracinée dans la société actuelle, auprès d’un public plus large », a conclu le gradé, qui a d’ailleurs confié avoir été reconnu dans la rue.
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