Le 22e anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001 ne doit pas faire oublier que les États-Unis font l’objet d’attaques encore plus dévastatrices.
Un grand mouvement se prépare, connu sous différents noms aux Nations unies (ONU), mais qui relève généralement de l’Agenda 2030, qui changera le monde et éliminera nos droits en tant qu’Américains sans que notre gouvernement fédéral ne pousse le moindre hurlement d’opposition.
La déconstruction de l’État-nation
Cette déconstruction apparente des États-Unis et de l’État-nation en général s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste et soutenu par l’ONU et d’autres institutions transnationales et mondiales, comme l’Union européenne (UE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), visant à transférer le pouvoir national et les politiques de toutes les nations de la planète, quelle que soit la résistance nationale, au niveau de la gouvernance supranationale ou mondiale.
Coïncidence ou non, cette dissolution des États-Unis et de leur souveraineté, ainsi que du reste du monde tel que nous le connaissons, est directement liée à la pandémie de Covid-19 et aux vaccinations qu’elle est censée avoir engendrées. L’ordre de ces événements est pour le moins suspect.
En bref, selon la certification numérique de l’UE, un statut vaccinal à jour – c’est-à-dire une vaccination complète et un calendrier de vaccination contre le Covid-19 mis à jour – est nécessaire pour voyager et travailler dans l’UE. Cette politique est déjà appliquée avec une carte d’identité numérique qui permet de suivre le statut vaccinal et les déplacements d’une personne.
La ruée vers les cartes d’identité numériques mondiales
Des élites, comme Bill Gates, veulent imposer un système numérique similaire aux États-Unis et dans le monde entier. Curieusement, M. Gates a justement les moyens de le faire.
Mais pourquoi ce grand élan pour l’identité numérique ?
Le peuple américain n’a pas besoin d’une carte d’identité numérique dépendant du statut vaccinal Covid-19.
Les vaccinations se sont révélées moins efficaces et sans doute plus dangereuses que le virus SARS-CoV-2.
Par ailleurs, le reste du monde a-t-il besoin d’un certificat numérique Covid-19 et de ce qui s’apparente en fait à un dispositif de traçage numérique ? Plus précisément, pourquoi un pays devrait-il céder à l’ONU le contrôle de ses politiques relatives au Covid-19 à l’intérieur de ses propres frontières ?
Y a-t-il une raison valable qui justifierait que les mondialistes de l’ONU passent outre les gouvernements élus et dictent des politiques, imposant au reste du monde un cycle vaccinal dangereux et répétitif ?
Le grand plan est déjà mis en œuvre
C’est ce que pense la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter) et dans une déclaration au sommet du G20, elle a appelé à la création d’un groupe d’experts de l’ONU chargé de contrôler l’intelligence artificielle (IA) et les infrastructures publiques numériques, tout comme le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) de l’ONU recommande, voire dicte, les politiques en matière de climat.
Que ce soit de la part des dirigeants de l’OMS, de l’UE ou d’autres, l’appel à une gouvernance mondiale de l’ONU sur les droits fondamentaux et individuels, les responsabilités et les comportements provient des plus hauts niveaux des institutions dirigeantes. La tendance à la juridiction et au contrôle supranationaux sur des citoyens nationaux supposés libres est déjà bien établie et s’accélère.
Comme indiqué, l’UE dispose déjà d’un certificat numérique de ce type, imposé lors de la pandémie de Covid-19. Mme von der Leyen a proposé une identification numérique mondiale lors du sommet du G20 en Inde le 10 septembre, notant que « 51 pays sur quatre continents l’ont adoptée gratuitement ».
C’est tellement troublant, sur tant de plans, qu’il est difficile de savoir par où commencer.
La tromperie par le langage
Tout d’abord, le mot ou l’idée de « gratuité » n’a rien à voir avec un certificat numérique. Si cela ressemble à une déformation du langage, c’est parce que c’en est une. L’emploi d’euphémismes illustre bien comment les politiciens de gauche définissent et promeuvent leurs programmes d’oppression.
Rappelons, par exemple, que le « capitalisme des parties prenantes » – à savoir l’économie sociale de marché – n’est pas du tout un capitalisme au sens classique du terme. Il s’agit plutôt de politiques sociales communistes appliquées aux entreprises et aux sociétés de toutes tailles, qui dictent qui elles embauchent, avec qui elles font des affaires, ce qu’elles produisent et comment. Chaque entreprise est classée en fonction d’un score ESG (Environnement, société et gouvernance), c’est-à-dire, à toutes fins utiles, un système de notation sociale similaire à celui qui est en place dans la Chine communiste. Les entreprises mal classées sur le plan ESG feront l’objet d’une action gouvernementale.
Dans un autre exercice de déformation, Mme von der Leyen a félicité le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, pour l’adoption du certificat numérique Covid-19, affirmant que « l’OMS l’utilise comme norme mondiale afin de faciliter la mobilité en cas de menace pour la santé ».
Il s’agit là d’un double langage orwellien classique, où les mots signifient exactement le contraire de ce qu’ils laissent entendre. L’objectif des certificats numériques et de l’identité numérique qui suivront bientôt n’est pas d’accroître la liberté des citoyens, mais de la restreindre. Ces identifications numériques contiendront un permis de conduire et des informations personnelles et médicales, et feront également office de passeport. Il est peu probable que les passeports numériques Covid-19 soient utilisés pour « faciliter les voyages », mais plutôt pour empêcher les personnes qui n’ont pas le bon statut vaccinal ou qui refusent de se faire vacciner, un vaccin potentiellement dangereux, voire mortel, de voyager. La « menace sanitaire » la plus probable provient du vaccin lui-même.
Mais ce n’est que le début de ce qui apparaît indéniablement comme un transfert rapide et sans précédent du pouvoir des gouvernements nationaux vers une poignée d’institutions mondiales non démocratiques. Selon le site web de l’ONU, les institutions mondiales auront bientôt le pouvoir de dicter les politiques des nations du monde entier.
La mise en place d’une infrastructure numérique mondiale, que Mme von de Leyen préconise, facilitera la gouvernance mondiale avec rapidité et précision pour tous les habitants de la planète.
Les élites mondiales contrôleront l’infrastructure d’identification numérique et les personnes grâce à l’IA
Cela nous amène à la question de la domination du marché par les Nations unies et de l’utilisation de l’IA.
Comme le décrit Mme von der Leyen, la puissance et l’efficacité de cette infrastructure numérique dépendront de l’exploitation du potentiel de l’IA.
En résumé, les droits qui nous sont accordés par la Constitution américaine disparaîtront et seront remplacés par une gouvernance mondiale assurée par des organisations telles que l’ONU, l’OMS et d’autres institutions mondiales. Nous serons gouvernés, contrôlés et maintenus dans le droit chemin par des vaccinations obligatoires, des rappels, des passeports numériques, ainsi que par la monnaie numérique via une infrastructure numérique mondiale alimentée par l’IA et dirigée par une cabale d’élites non élues et irresponsables.
Ce qui se passe actuellement et qui, si la mise en œuvre est réussie, fera passer le 11 septembre pour un jeu d’enfant.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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