Tout autour de nous montre qu’une guerre culturelle est en marche. Un camp veut amener la société dans une ère nouvelle, celle du « woke », et l’autre cherche au contraire à revenir à la normalité d’autrefois.
Beaucoup de gens étaient auparavant apolitiques, et leur seule préoccupation était de savoir comment gagner assez d’argent pour subvenir aux besoins de leur famille. Mais soudainement ils se rendu compte que des changements radicaux étaient à l’œuvre dans la rhétorique des médias, dans ce qui est enseigné à l’école et ils ont vu que les normes traditionnelles et familères auxquelles ils étaient attachés étaient la cible d’une diabolisation flagrante.
Ils n’ont plus su où donner de la tête face à tous ces appels à la mobilisation, à la défense des valeurs qui sont les leurs, au rejet de cette idéologie intrusive cherchant à détruire tout ce qu’ils chérissent.
Je ne me suis certes jamais vraiment considéré comme étant apolitique. Mais à un moment donné je me suis senti obligé de renoncer en partie au confort de ma vie privée et j’ai décidé de rejoindre cette bataille culturelle qui réclame sans cesse toujours plus de soldats. Puis je me suis rapidement rendu compte que notre stratégie était uniquement concentrée sur la dernière bataille en date, alors qu’en réalité il fallait chercher à identifier les auteurs de ces atrocités culturelles.
L’une des raisons pour lesquelles j’ai ressenti le besoin de rejoindre les tranchées était que j’avais l’ipression qu’il y avait une catégorie particulière de gens qui prétendaient parler en mon nom, et que ces gens donnaient une image fausse de ce que je suis, délibérément ou non.
Après la mort de George Floyd, j’ai eu l’impression que les médias généraient intentionnellement des accès de panique émotionnelle chez les gens. J’ai aussi remarqué qu’ils mettaient sur un pied d’estale toute une catégorie de personnalités noires, des gens qui ont la même couleur de peau que moi, mais que ces personnes ne me ressemblaient pas, et ne ressemblaient aux autres Noirs rationnels des petites classes moyennes que je connais.
Le micro était systématiquement donné à de riches militants des droits civiques, à des avocats clinquants spécialisés dans les droits civiques et à des intellectuels noirs prétentieux, et ceux-ci répétaient des récits de peur, de victimisation et de faussetés idéologiques sur l’expérience de vie de tous les Noirs d’Amérique.
Par exemple, un sportif célébre a expliqué aux médias que les Afro-Américains vivaient dans la peur qu’un policier ne se lève du mauvais pied et n’ait envie de les tuer. Pourtant cette personne bénéficie justement d’une protection policière quotidienne dans tous ses déplacements dans le pays: il y a quelque chose qui cloche.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que la guerre culturelle ne se limitait pas à se mobiliser pour empêcher que notre société ne sombre dans la perversion. Il fallait également identifier ceux qui sont derrière ces attaques et comprendre leurs motivations.
Notre culture est devenu un pretexte pour diviser les gens, les démoraliser et conquérir les masses, et ainsi faciliter la prise de contrôle de la société par des personnes puissantes et malveillantes.
Pendant que nous boycottons une marque de bière (suite au scandale Bud Light) et que nous nous plaignons du film Barbie, les auteurs du grand récit trouvent des moyens de dissoudre nos libertés civiles et de corrompre nos institutions politiques afin de consolider leur emprise sur les classes moyennes inférieures.
Vous remarquerez que ce sont généralement les personnalités des médias les plus aisées qui ont les opinions les plus étranges sur ce qui ne va pas dans notre société et qui veulent tout changer. Lorsque les émeutes ont éclaté aux États-Unis, les élites du pays ont filmé avec malice le calme qui régnaient dans leurs quartiers cossus, apparemment pour montrer à quel point les émeutes n’étaient pas généralisées dans le pays, se moquant ainsi des préoccupations des gens normaux qui eux assistaient, impuissants, au pillage de leur communauté.
Les soldats du monde de l’éducation qui inculquent des absurdités idéologiques à vos enfants sont issus d’établissements d’enseignement d’élite persuadés de savoir ce qui est bon pour vous et d’avoir été éduqués par les meilleurs.
Il s’agit d’une lutte pour le contrôle de la société. La culture sera l’agneau sacrifié pour obtenir le pouvoir que certains ont toujours visé ; ils avaient simplement besoin d’une population très distraite pour réaliser le grand hold-up.
Il vaut la peine de se battre pour ce que l’on veut défendre, mais il vaut mieux ne pas se laisser entraîner dans la recherche de petites victoires et de batailles insignifiantes si en réalité on est en train de perdre la guerre.
Nos adversaires de classe se concentrent sur le long terme dans ce conflit et vous devriez en faire autant.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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