Lorsqu’elle faisait des recherches sur Internet, Flôrilène entendait une petite voix dans sa tête qui lui disait que ce n’était pas la bonne manière de chercher et qu’elle trouverait le lieu de vie de ses rêves autrement. C’est bien ce qui lui est arrivé lorsqu’elle a fait confiance à la magie de l’univers…
Après avoir habité dans la région de Charlevoix, Flôrilène et son conjoint Richard ont décidé de faire un petit transit par Québec pour que la jeune femme puisse y vivre sa grossesse près de la maison de naissance où elle avait choisi d’accoucher. Ils avaient donc loué un petit appartement en ville. «Pendant tout ce temps-là, on cherchait. On cherchait une petite terre où on pourrait se construire ou une maison déjà construite pour s’installer, installer notre petite famille et nos projets», se souvient Flôrilène.
Les projets du couple étaient nombreux, il leur fallait donc trouver l’endroit et l’espace qui leur permettraient de combiner tout ça : Richard étant propriétaire d’une entreprise de fabrication de tentes, il avait besoin d’un grand atelier. Flôrilène, quant à elle, étant à la fois artisane, réviseur linguistique et herboriste, voulait de la place pour ses jardins. Tous les deux désiraient créer «un ermitage, un petit centre de ressourcement dans la forêt avec des yourtes».
Les recherches
Ils ont cherché pendant plus d’une année, d’abord un peu partout au Québec. «Finalement, on a senti que c’était la région de Portneuf qui nous appelait davantage […], à un moment donné, on a eu vraiment un coup de cœur pour la rivière Batiscan. Donc, on a commencé à orienter nos recherches autour de la rivière», raconte la jeune femme. Ils allaient souvent se promener dans la région qui les intéressait, et une courtière cherchait aussi pour eux.
Ils faisaient aussi des recherches sur Internet : «On s’envoyait les courriels : as-tu vu celle-là? Souvent, c’était super dispendieux et délabré», confie Richard. Sa conjointe remarque : «Ce qui était particulier c’est que, toutes les fois que j’étais sur Internet et que je faisais ces recherches, j’avais une petite voix dans ma tête qui me disait que je perdais mon temps, et mon énergie aussi, et que ce n’était pas comme ça que j’allais trouver. Et quand je cherchais comme ça, de façon très cartésienne, je court-circuitais un peu le courant de l’univers, la magie.»
Un jour de début mai
Cette journée-là, plusieurs personnes étaient venues visiter l’appartement de Québec dont ils avaient décidé de ne pas renouveler le bail – «coûte que coûte, on n’allait pas rester en ville». En fin de journée, l’appartement avait trouvé de nouveaux locataires qui allaient emménager le 1er juillet. Flôrilène, qui était à l’appartement avec la petite Lila alors âgée de trois mois, a eu une sensation d’oppression dans ce logement et elle a eu un besoin de sortir immédiatement.
«Je suis sortie avec mon bébé, on est allé au parc se balancer, pour s’alléger. Sur le chemin du retour, j’ai croisé un ami qui m’a dit en me voyant : « Écoute, j’ai des amis qui ont une maison à vendre! Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pensé à toi, c’est exactement ce que vous cherchez! »», se souvient la jeune femme.
Intriguée, Flôrilène a consulté l’annonce sur Internet une fois rentrée à l’appartement. «Je suis allée voir et j’ai fait «Ouah! ça ressemble vraiment à ce qu’on recherche, mais c’est beaucoup trop cher!» Je me suis dit, non, non, non : l’univers nous a envoyé ça, il va s’arranger pour que ça marche. J’ai appelé la propriétaire, on s’est parlé. Elle était vraiment sympathique au téléphone. Plus je lui parlais, plus elle disait : « C’est sûr que c’est pour vous! »»
Première visite
Peu de temps après, le couple est allé visiter cette maison ronde qui avait tout pour les charmer : «On est monté le samedi, on est allés à la rivière, on a fait le tour de la propriété, on a vu l’ensemble. On a soupé et dormi là. La propriétaire nous a laissé la chambre principale. La maison était offerte en location touristique depuis deux ans. Elle s’est installée dans la maisonnette des invités.» La jeune femme a couché son bébé dans la petite chambre octogonale qui allait devenir la sienne plus tard : «Lila a fait sa première nuit sans boire, toute seule, dans la chambre!». Un beau cadeau pour la maman, puisque c’était la fête des Mères.
Située dans la région de la Mauricie, à 10 minutes de vélo de la majestueuse rivière Batiscan qui avait tant attiré Flôrilène et Richard, la propriété est à quelques minutes du village, à 1 h 30 de route de la ville de Québec et à 2 h 30 de Montréal, ce qui convient parfaitement à ces amoureux de la nature qui veulent pouvoir se rendre facilement dans une grande ville.
Une maison saine
Le couple a fait inspecter la maison : «on n’a pas eu à planter un clou, rien. Il y a des choses qu’on veut améliorer éventuellement, mais il n’y a pas d’urgence. La base est là, et puis c’est sain, c’est droit, c’est solide», remarque Richard. Comparée à d’autres maisons qu’ils ont trouvées, encore plus chères et délabrées, la maison ronde était vraiment beaucoup plus intéressante et leur correspondait vraiment.
«Après la première visite, toutes les démarches avant qu’on puisse devenir propriétaires ont été très longues. On a réussi à négocier le prix un petit peu», se souvient la jeune mère de famille. Le couple est finalement devenu propriétaire le 1er août de la même année. Même si le prix final était plus élevé que le budget qu’il s’était donné, l’hypothèque payée chaque mois revient au même prix que le loyer d’un logement en ville. «Mais c’est sûr que, quand tu es propriétaire d’une maison, ce n’est pas comme un logement. Il y a beaucoup d’assurances, les taxes et tout ça», reconnaît Flôrilène.
Richard, qui a pendant longtemps habité dans une yourte, apprécie le fait que la maison soit ronde : «Je vivais dans le cercle, il était toujours présent dans ma vie. Il me suit.» Lorsqu’il cherchait un lieu où vivre, il était surtout à la recherche d’un atelier pour son entreprise. «Finalement, on a trouvé une maison, mais l’atelier est limite un peu», confie celui qui a dû réinventer ses techniques de couture pour coudre les immenses toiles de tipis et de yourtes. Il prévoit d’ailleurs agrandir l’atelier dès que possible.
Cependant, même s’il trouve que la vie aurait été beaucoup plus difficile dans une tente avec un bébé, une partie de lui s’ennuie des années où il vivait dans une yourte : «Vivre dans une tente, c’est intéressant, c’est un autre mode de vie, c’est une autre façon de faire.»
La petite Lila, quant à elle, s’épanouit dans cet environnement au cœur de la nature. Elle a même trouvé une place dans une garderie en milieu familial à moins de cinq minutes à pied de la maison ronde.
«Je pense qu’on avait vraiment à être ici. C’est un lieu que je découvre depuis un an et tout me fait penser que c’est le lieu où je dois être maintenant», remarque Flôrilène. «Je suis bien content d’être là, c’est un bel environnement», ajoute son conjoint.
Depuis le passage d’Époque Times, de grands événements ont eu lieu dans la maison ronde : un beau petit garçon s’est ajouté à la famille. La grande chambre ronde est maintenant reconvertie en chambre pour les deux enfants, les parents ont déménagé dans la chambre du haut qui ressemble à un tipi, et la petite chambre octogonale est devenue le bureau de Flôrilène. Un vrai déménagement à l’intérieur de la même maison!
Un conseil pour trouver votre habitat idéal?
«Soyez très clair sur ce que vous voulez. Si on ne sait pas ce qu’on veut, on ne peut pas faire une demande claire à l’univers et on ne peut rien recevoir. À partir du moment où on est clair et qu’on s’attend à le recevoir – c’est bon pour n’importe quoi dans la vie – eh bien les choses vont se placer!», conclut Flôrilène.
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