Travis Scott, star du rap américain, a été interpellé et placé en garde à vue vendredi au petit matin pour violences, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information de Valeurs Actuelles.
Tôt le matin, « les policiers ont été appelés à l’hôtel Georges V et ont interpellé le surnommé Travis Scott pour des violences sur un agent de sécurité. Ce dernier était lui-même intervenu pour séparer le rappeur de son garde du corps », a précisé le ministère public. « Le 1er district de police judiciaire a été saisi de l’enquête » et Travis Scott a été placé en garde à vue, a encore indiqué le parquet de Paris.
Sa garde à vue était toujours en cours vendredi soir, selon une source proche du dossier. « Nous sommes en contact direct avec les autorités locales parisiennes afin de résoudre rapidement cette situation » a indiqué dans un message à l’AFP un représentant de Travis Scott aux États-Unis.
Quelques démêlés judiciaires outre-Atlantique
Travis Scott a publié jeudi soir sur Instagram une vidéo le montrant à Bercy, où sont disputées les épreuves de basketball des Jeux olympiques de Paris. Sur ce même compte suivi par 57 millions d’abonnés, il a ensuite diffusé des images de sa présence à une soirée en boîte de nuit. Le rappeur s’est fait connaître avec son premier album, « Rodeo », en 2015. Depuis, le natif de Houston est devenu une figure du rap américain et a sorti quatre autres albums, dont celui à succès « Astroworld » (2018).
De son vrai nom Jacques Bermon Webster II, Travis Scott a un garçon et une fille avec son ex-partenaire, l’influenceuse américaine Kylie Jenner. Il a déjà connu quelques démêlés judiciaires outre-Atlantique. En juin, il a été interpellé aux États-Unis, à Miami Beach (Floride), pour trouble à l’ordre public alors qu’il était alcoolisé.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.